Le même jour, la partie américaine informa la France de la suspension temporaire des discussions sur une intervention militaire en Indochine en attendant les résultats de la Conférence de Genève, qui était sur le point de s’ouvrir.
En coordination avec le front de Diên Biên Phu, la Compagnie 255 de l’armée vietnamienne stationnée dans la province de Son Tây (relevant aujourd’hui de Hanoï) et les milices locales résistèrent et combattirent farouchement contre plus de 1 000 ennemis soutenus par 7 chars, qui attaquèrent le village de Liêp Mai, commune de Ngoc Liêp, district de Quôc Oai. Les soldats et milices de Son Tây ont courageusement repoussé cinq assauts ennemis, tuant 102 ennemis et les forçant à battre en retraite.
Pendant ce temps, au centre du Laos, afin de renforcer le champ de bataille principal de Diên Biên Phu qui était en situation critique, le 25 avril 1954, l’armée française a retiré le 1er corps d’armée mobile ainsi que trois bataillons isolés et un bataillon d’artillerie, le long de la route 12 vers la ville de Thakhek. Pendant leur retraite, ils ont été interceptés et attaqués par le Régiment 18 de l’armée vietnamienne et les forces armées de libération lao à plusieurs reprises, subissant ainsi de lourdes pertes. Cela contribua à contenir de nombreuses troupes mobiles d’élite de l’ennemi au centre du Laos, créant des conditions favorables à l’armée vietnamienne sur le front de Diên Biên Phu.
Le même jour, sur le champ de bataille au Cambodge, la Compagnie 40 du Bataillon 302 de la sous-région Sud-Est (Phân liên khu miền Đông) lança une attaque pour éliminer le poste d’Ansong (province cambodgienne de Pray Veng) tenu par un peloton de commandos.
