Ces deux projets ont pour but d’aider les autorités vietnamiennes, en général, et celles de Hô Chi Minh-Ville, en particulier, à renforcer la gestion urbaine et à promouvoir une reprise intégrale et durable sur la base de la transformation numérique.
« La pandémie de COVID-19 met en évidence le fait que le Vietnam doit renforcer sa réforme s’il veut devenir une économie à revenu intermédiaire de la tranche supérieure en 2045. Le pays devrait bien gérer les impacts immédiats de la pandémie et élaborer une base pour son redressement sur le long terme », indique Carolyn Turk, directrice de la BM au Vietnam.
Le premier projet a une valeur de 221,5 millions de dollars et a pour objectif de soutenir les actions politiques visant une reprise plus intégrale. Ces actions consistent à promouvoir l’administration numérique, les énergies renouvelables, les services de soins des enfants et le paiement mobile.
En cherchant à améliorer l’accès aux services de soins pour enfants, ce projet contribuera à supprimer un grand obstacle dans la garantie de l’égalité entre les sexes dans les zones industrielles. Les actions visant le développement du paiement numérique aideront les familles qui n’ont pas de compte bancaire à accéder aux services financiers. Les actions visant le développement de l’administration numérique ont pour but de renforcer la transformation numérique et de rendre plus efficaces et intégraux les services publics. Les actions visant le développement des énergies renouvelables aideront le pays à développer des projets d’énergies solaires et des solutions énergétiques durables et à faible émission de gaz à effet de serre.
Le deuxième projet bénéficiera d’un crédit de 100 millions de dollars. Ce projet a pour but d’aider Hô Chi Minh-Ville à promouvoir l’utilisation intégrée et transparente de données spatiales dans la gestion urbaine, à renforcer la gestion des dettes et des biens publics et à améliorer la prestation des services prioritaires de la ville.
Le crédit pour le premier projet sera accordé par l’Association internationale de développement (IDA) et le crédit pour le deuxième projet sera accordé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).