Le traité est une démonstration du multilatéralisme qui vient pendant des temps difficiles et qui reflète la volonté des États membres de promouvoir la coopération internationale dans la prévention et la lutte contre la cybercriminalité.
Le secrétaire général compte que le nouveau traité fera la promotion d’un cyberespace sûr et appelle tous les États à y adhérer et à le mettre en œuvre, en coopération avec toutes les parties prenantes pertinentes.
De son côté, le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Philémon Yang, a souligné l'importance de la convention, la considérant comme un nouvel outil pour protéger les gens dans un monde où les technologies de l'information et l'espace numérique laissaient entrevoir un grand potentiel mais aussi de nombreuses menaces cachées.
La directrice exécutive de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Ghada Waly, a qualifié l'adoption de la convention comme une grande victoire du multilatéralisme.
Il s’agit d’une étape importante dans les efforts de la communauté internationale pour lutter contre la cybercriminalité tels que les abus sexuels sur enfants en ligne, les escroqueries sophistiquées en ligne et le blanchiment d’argent, a-t-elle déclaré.
Waly a réaffirmé l'engagement de l'agence des Nations Unies à aider tous les pays à signer, ratifier et mettre en œuvre le nouveau traité, et à leur fournir les outils et le soutien nécessaires pour protéger l'économie et garantir la cybersécurité.
Dans l’après-midi du 24 décembre (heure de New York), l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité.
La signature aura lieu à Hanoï en 2025. En conséquence, la Convention est appelée « Convention de Hanoï ».