Le dialogue a réuni près de 200 délégués participant en présentiel et en ligne, dont 16 experts prestigieux de 10 pays et territoires, et des représentants d’agences étrangères au Vietnam.
S’exprimant à cet événement, l’assistant au ministre vietnamien des Affaires étrangères, Nguyên Minh Vu, a exprimé son optimisme quant au développement des énergies renouvelables en général et de l'énergie éolienne en particulier. À long terme, l'énergie éolienne offshore sera moins chère que celles issues de combustibles fossiles. En outre, les énergies renouvelables offshore deviennent également des éléments indispensables de l'économie bleue moderne.
Nguyên Minh Vu a souligné : « Le Vietnam s'engage à se joindre à l'effort commun de l'humanité pour promouvoir l'énergie propre, comme en témoignent ses engagements lors de la COP26 et la signature de l'accord de partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) ».
Le Vietnam est un marché attractif pour les investisseurs dans ce domaine et espère attirer la participation et le soutien des partenaires étrangers par le biais d'investissements, de technologies, de financements et de renforcement des capacités pour atteindre l'objectif d’édifier une économie à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique.
Le 10e Dialogue sur l'océan s'est concentré les énergies renouvelables offshore, avec quatre thèmes précis : énergies renouvelables offshore et géopolitique ; Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer (CNUDM) et énergie renouvelable offshore ; pratique régionale et internationale sur les énergies renouvelables offshore ; recommandations de politiques sur le développement des énergies renouvelables offshore en Mer Orientale.
Les délégués ont également discuté du cadre juridique régissant l'exploitation des énergies renouvelables offshore, notamment l'éolien. Ils ont reconnu que la CNUDM était le cadre juridique global et que la plus grande contribution de la convention était de préciser des sanctions différentes pour chaque zone maritime, créant ainsi un cadre pour des réglementations spécifiques.
Participant au dialogue, Mme Giulia Cretti, de l’Institut Clingendael Institute (Pays-Bas), a déclaré que la Mer Orientale possédait un potentiel d'énergie éolienne offshore abondant et inexploité. Cette zone maritime peut servir l'ASEAN dans son ambition d'augmenter la part des énergies renouvelables à 23% d'ici 2030.
Certains délégués ont estimé que la coopération transnationale était la "clé" du développement des énergies renouvelables offshore en Mer Orientale. Les pays doivent également avoir des politiques pour encourager l'utilisation de nouvelles technologies, soutenir le développement des infrastructures, former des ressources humaines de haute qualité et disposer de programmes de soutien financier appropriés pour que les énergies renouvelables en mer, en général, et l'énergie éolienne en particulier puisse continuer à se développer, contribuant à efforts pour réduire à zéro les émissions dans l’avenir.