Le 28 avril 1954 : Cogny appela Navarre pour lui signaler que les résultats du largage de parachute d'approvisionnement n'étaient que « nuls »

Le 28 avril 1954, l'aérodrome de Muong Thanh était entièrement contrôlé par nos troupes, l'ennemi n'avait d'autre choix que de larguer des parachutes.
Un avion français s'est écrasé sur le front de Diên Biên Phu en 1954. Photo : VNA.
Un avion français s'est écrasé sur le front de Diên Biên Phu en 1954. Photo : VNA.

Pendant la journée, nos soldats ont continué à utiliser de petites forces pour encercler et attaquer l'ennemi au sol, tout en tirant activement sur les avions pour éliminer les renforts ennemis. Pendant ce temps, les batteries d'artillerie anti-aérienne de la Division 351 et les unités de mitrailleuses anti-aériennes des compagnies d'infanterie ont créé un système de grille de feu pour contrôler l'aérodrome de Muong Thanh et le ciel de Diên Biên Phu à une hauteur d’environ 3 kilomètres.

Par conséquent, les avions ennemis ont dû larguer des parachutes à une hauteur supérieure à 3 kilomètres, un tiers de ces parachutes sont tombés sur la zone de nos positions. La situation d'approvisionnement était si difficile que Cogny dut appeler Navarre pour lui faire rapport : « Les résultats des parachutages pour renforcer Diên Biên Phu le 28, la nuit du 28, le 29, la nuit du 29 : Zéro. Seul Isabelle (Hông Cum) a reçu 22 tonnes ».

Selon le télégramme envoyé par le général de Castries à Cogny avant que notre armée ne lance la 3e attaque, le camp retranché de Diên Biên Phu ne disposait que de 275 cartouches de 155 mm, 14 000 cartouches de 105 mm, 5 000 cartouches de 120 mm et tout ce que de Castries demanda était le ravitaillement d'urgence.

Le même jour, nos forces principales ont déployé des plans et préparé la 3e phase de l'attaque. L'ennemi a commencé à mettre en œuvre le plan d'évacuation (Plan Condor) mais a échoué.

Sur le champ de bataille de la coordination : le 28 avril 1954, nos troupes ont fait l’intrusion dans la ville de Nam Dinh, complètement détruit un bataillon de soldats fantoches, capturé 20 policiers cruels et 505 soldats fantoches. Le lendemain matin, nos troupes ont bloqué à nouveau les renforts ennemis, tuant 100 soldats. Nos troupes ont récupéré 517 fusils de toutes sortes, 105 caisses de munitions, détruit 5 chars ennemis, 21 véhicules de toutes sortes, un avion et 21 canons et mitrailleuses de l’ennemi.