Sur la base des airs folkloriques populaires à la maison commune interprétés lors des festivités religieuses, des cérémonies de culte à la campagne, le Ca tru est devenu une musique de chambre savante proche de l'école de la musique de cour. Il fut apprécié par les intellectuels, les lettres et la famille royale.
Une troupe du Ca tru se compose essentiellement d'un accompagnateur (kep) qui joue du dan day (luth à stries avec une longue manche joue exclusivement par les hommes) et d'une chanteuse appelée dao qui chante tout en claquant les castagnettes pour rythmer son chant. Les interprètes doivent inspirer profondément, avoir une voix claire avec une technique de chant méticuleuse et raffinée. Les spectateurs ont souvent pression que la chanteuse travaille chaque syllabe.
Un troupe du Ca tru. Photo: Nhân Dân
Le Ca tru est un art d'interpréter les poèmes en chansons. Il existait des règles très strictes et très diverses pour chaque air de culte, chaque air de divertissement et chaque air de compétition. Ses airs typiques sont Cung Bac, Bac phan, Dai Thach, Cung Huynh, Thet nhac, Ty ba, Muou et Hat nui. Les vrais connaisseurs en cet art doivent être capables de saisir le contenu, les paroles de la chanson ainsi que les techniques ingénieuses de legato, de redoublement, de respiration et de bondissement des mots démontrées par la chanteuse avec une coordination très rythmée des tonalités du dan day et des castagnettes.
Chu Manh Trinh, Nguyen Cong Tru et Tan Da sont les grands compositeurs, les grands connaisseurs du Ca tru et les grands experts dévaluation des joueurs et des chanteuses.
Les villageois de Co Dam, district Nghi Xuan, province de Ha Tinh circulent une anecdote selon lequel, le lettre Nguyen Cong Tru, un grand chanteur du village aima la chanteuse Hue Thu à travers des séances du Ca tru. Cette chanteuse fut renommée tant par sa beauté que par sa voix suave. Apres des dizaines d'années de séparation, les 2 personnes se rencontrèrent et Nguyen Cong Tru composa un célèbre air pour célébrer cette rencontre.
