Selon Matthias Jenzer, après la crise économique il y a 8 ans, le Gouvernement a redressé la barre et le Vietnam repose de nouveau sur ses deux jambes.
«Population jeune! Salaires très bas», voilà les slogans avec lesquels on parlait du Vietnam au cours de la période 2004 - 2007. Mais entre 2007 - 2009, l’économie vietnamienne a connu une implosion économique dès que le gouvernement a réajusté et pris des mesures favorables à la reprise de l’économie, indique l’auteur de l’article.
Grâce à une forte exportation des marchandises sur ces six dernières années, la balance des revenus présente de nouveau des excédents depuis 2012 tout en contribuant à la reprise des investissements étrangers directs au Vietnam. Cela a permis au Gouvernement de quintupler ses réserves en devises étrangères au cours des six dernières années.
Le taux d’inflation, qui avait par moments dépassé les 20%, est maintenant retombé à 1%, permettant à la Banque d’État du Vietnam d'opérer une baisse des taux d’intérêt.
En ce qui concerne le marché boursier du Vietnam, l’expert Matthias Jenzer signale que les investisseurs étrangers découvrent progressivement le marché vietnamien des actions. Car après l’effondrement de l’économie et du marché des actions il y a huit ans, les amis du Vietnam ont mis longtemps à panser leurs plaies. Ce n’est que ces derniers mois que le passé est retombé dans l’oubli - et à juste titre! Les capitaux des investisseurs étrangers reviennent peu à peu sur le marché vietnamien des actions.
Compte tenu de la santé retrouvée de l’économie et de ses avantages structurels - la jeune population et les salaires très bas sont toujours d’actualité -, le Vietnam peut de nouveau espérer un avenir florissant, écrit Matthias Jenzer. Si les bénéfices devaient continuer sur cette voie durant le trimestre à venir, le prochain boom sur le marché des actions ne devrait pas se faire attendre longtemps. Nombreux sont les investisseurs qui patientent encore…
Matthias Jenzer conclut son article par une phrase révélatrice: «Acheter avant que tous les indécis ne s’y mettent».