« Les entreprises voulant exporter leurs pamplemousses aux États-Unis doivent collaborer avec les organismes de quarantaine animale et végétale pour effectuer les formalités d’exportation », a noté le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Trân Thanh Nam.
Le pamplemousse est le septième fruit vietnamien autorisé à entrer sur le sol américain. Précédemment, les États-Unis ont autorisé l’importation de six fruits vietnamiens, à savoir : la mangue, le longane, le ramboutan, la pomme de lait et le fruit du dragon. Plusieurs autres types de fruits sont également autorisés à être importés vers les États-Unis, mais sous forme congelée, séchée et en conserve.
Selon le Département de la plantation, le Vietnam compte à l’heure actuelle 105 400 hectares de pamplemoussiers, dont la production s’élève à 950 000 tonnes. Le delta du fleuve Rouge, la région montagneuse du Nord et le delta du Mékong comptent respectivement 13 000 hectares (170 000 tonnes), 30 000 hectares (220 000 tonnes) et 32 000 hectares (340 000 tonnes). D’ici la fin du deuxième trimestre de 2022, la production nationale de pamplemousse devrait atteindre 140 000 tonnes.
L’Agence commerciale du Vietnam aux États-Unis estime que ce pays est un marché prometteur pour les fruits vietnamiens. Dotés d’une population de 333 millions de personnes, les États-Unis ont dépensé 14,1 milliards de dollars pour importer les fruits en 2020, malgré la pandémie de Covid-19.
Cependant, les fruits vietnamiens doivent rivaliser avec les fruits de même catégorie cultivés en Floride et en Californie ou au Mexique et dans les pays d’Amérique du Sud. Des lieux qui ont des conditions naturelles ressemblant à celles du Vietnam, sans compter la concurrence des fruits en provenance des autres pays asiatiques.
Selon le Département des douanes, au cours des 11 premiers mois de 2021, les exportations de fruits et légumes vietnamiens vers le marché américain ont atteint 203,2 millions de dollars, soit une hausse de 33,2 % en glissement annuel.