71 détenus dont 5 étrangers bénéficient cette année de la grâce présidentielle, dans ce centre. Grâce à la politique de bienveillance du Parti communiste et de l’État vietnamien, des dizaines de milliers de détenus ont été libérés, a indiqué Pham Binh Minh, qui est aussi président du Conseil consultatif pour la grâce présidentielle de 2022, n’a pas oublié de mettre l’accent sur le caractère équitable de cette mesure destinée à tous, sans distinction d’ethnie, de genre, de religion, de nationalité ou de couche sociale.
«La grâce présidentielle n’est que le début de votre réinsertion sociale. Avec les résultats obtenus lors de votre rééducation, je suis convaincu que vous deviendrez de bonnes personnes, que vous allez stabiliser votre vie au sein de votre famille et que vous ne serez pas récidivistes. Pour ceux qui ne bénéficient pas encore de la grâce présidentielle, je souhaite qu’ils fassent plus d’effort dans la rééducation pour pouvoir sortir de prison avant terme», a-t-il dit.
Le même jour, 40 détenus du centre pénitentiaire n° 1 de la police de Hanoï dans le quartier Xuân Phuong, arrondissement de Nam Tu Liêm, ont reçu la décision du président d'amnistie pour rentrer chez eux et réintégrer la communauté.
En particulier, ces citoyens qui viennent d'être réintégrés dans la communauté reçoivent une carte d'identité à puce.
Ils font partie de plus de 90 détenus bénéficiaires d'une amnistie du président dans les centres de détention de Hanoï.
Auparavant, le bureau présidentiel a tenu le 4 juillet à Hanoi une conférence de presse pour annoncer la décision du Chef de l'Etat d'amnistier les prisonniers en 2022, à l'occasion de la Fête nationale (2 septembre).
Il s’agit de la deuxième année consécutive que l’amnistie est institutionnalisée par la Loi d’amnistie de 2018.
L’année dernière, le Président vietnamien Nguyên Xuân Phuc avait décidé d’amnistier 3 026 prisonniers qui purgeaient des peines de prison et neuf autres dont les peines avaient été annulées ou suspendues, réaffirmant la politique de clémence du Parti et de l’Etat.