Le 8 décembre au siège de l’ONU à New York aux États-Unis, la 77e session de l’Assemblée générale a organisé une réunion officielle afin de célébrer le 40e anniversaire de la signature de la CNUDM de 1982.
Le Secrétaire général des Nations Unies a affirmé qu'il y a 40 ans, avec la CNUDM, le monde avait fait un grand pas en mettant les océans et les mers sous une gestion ordonnée, contribuant ainsi à la protection du milieu marin, à la répartition des zones maritimes et au règlement des différends. Le Secrétaire général a souligné que le 40e anniversaire de la CNUDM est l'occasion de nous rappeler que nous devons utiliser ce document essentiel pour relever les défis d'aujourd'hui.
De nombreux pays ont affirmé que la ratification de cette Convention il y a 40 ans avait créé pour la première fois un cadre juridique complet pour les activités liées à la mer, considéré comme une « Constitution des océans ».
Les États se sont félicités des importantes contributions de la CNUDM et des organismes créés dans le cadre de la CNUDM, notamment la Cour internationale du droit de la mer, la Commission des limites du plateau continental et l'Autorité des fonds marins, qui avaient contribué au maintien de l'ordre dans l'océan et à la conservation et à l’exploitation durable des ressources marines.
Au nom de plus de 40 pays membres du Groupe des amis de la CNUDM (UNCLOS GoF), l’ambassadeur Dang Hoang Giang a déclaré que ces pays venus de tous les continents et groupes régionaux des Nations Unies avaient souligné l’importance historique de la CNUDM de 1982 pour l’humanité, marquant une étape importante dans la longue histoire du développement du droit international de la mer en particulier et l'utilisation ordonnée et durable des océans en général.
Plus de 40 pays venus de tous les continents et groupes régionaux des Nations Unies se sont réunis pour affirmer que la CNUDM était un cadre juridique régissant toutes les activités maritimes et océaniques, reconnu au niveau mondial et souligné à plusieurs reprises dans les résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Les pays participant à l’intervention proposée par le Vietnam ont tous déclaré que la CNUDM contribuait au renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde, contribuant ainsi au règlement des différends, à la promotion des activités maritimes et au développement de chaque pays et de la communauté internationale.
Dang Hoang Giang a souligné que le maintien et la pleine mise en œuvre de la CNUDM de 1982 étaient devenus plus urgents que jamais dans le contexte actuel où de nombreux défis à long terme étaient survenus, notamment les différends maritimes, la criminalité transnationale en mer, l'épuisement des ressources, et de nombreux nouveaux problèmes marins, dont l'impact du changement climatique.
Il a donc appelé tous les pays à respecter leurs obligations en vertu de la Convention.
Les activités des États, dont les revendications liées à la mer et les activités maritimes, doivent être conformes à la CNUDM, contribuant à la conservation et à l'utilisation durable des océans et des ressources maritimes, a-t-il indiqué.
Les différends doivent être réglés par des moyens pacifiques, dans le respect des mécanismes et des processus juridiques selon la CNUDM, a-t-il ajouté.
A cette occasion, l’ambassadeur Dang Hoang Giang a affirmé que le Groupe des amis de la CNUDM poursuivait la mise en œuvre de ses objectifs, en particulier l’amélioration de la compréhension sur la CNUDM et sa réalisation, la promotion de la coopération et l’identification des défis pour les surmonter.
La CNUDM est entrée en vigueur le 16 novembre 1994. Ses 320 articles et 9 annexes gouvernent tous les aspects du domaine maritime et des questions qui s’y rapportent, allant des droits de navigation, aux limites maritimes ainsi qu’à la recherche scientifique maritime et la gestion des ressources maritimes sans oublier la protection de l’environnement marin et le règlement de différends.
Depuis son adoption, la CNUDM a toujours été considérée comme l'un des traités internationaux les plus fondamentaux et universels dans les relations entre les pays.