Cet événement biennal visait à renforcer la capacité des institutions supérieures de contrôle (ISC) des pays en développement et des économies en transition. L'événement ayant pour thème « Mise en œuvre de l'objectif de développement durable numéro 13 sur l'action climatique : rôle, contribution et expérience des ISC », a attiré la participation de représentants de plus de 60 ISC et agences concernées.
Les discussions ont porté sur les expériences des ISC en matière d'audit de l'impact du changement climatique, de préparation des conditions nécessaires aux audits de l'action climatique et d'amélioration des actions climatiques et de l'impact des audits du changement climatique.
Ces dernières années, le SAV s'est concentré sur des audits thématiques, opérationnels et environnementaux qui répondent aux préoccupations du public et a intégré la protection de l'environnement et l'adaptation au changement climatique dans son plan d'audit annuel.
Compte tenu de la vulnérabilité du Vietnam au changement climatique, la participation active du SAV aux activités de coopération internationale en matière d'audit environnemental, de changement climatique et d'objectifs de développement durable dans le cadre de l'INTOSAI présente une opportunité précieuse de renforcement de ses capacités. Cela s'aligne sur la stratégie de développement du SAV jusqu'en 2030, contribuant aux efforts du gouvernement pour lutter contre le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs de développement vert durable.
Parallèlement au symposium, l'auditeur général adjoint Nguyen Tuan Anh a également eu des réunions bilatérales avec les dirigeants de plusieurs ISC membres de l’Organisation asiatique des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ASOSAI) pour solliciter le soutien des ISC à la candidature de la SAV pour un siège au Conseil d'administration de l'ASOSAI pour le mandat 2024-2027.
Lors d'une séance de travail avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), il a déclaré que le SAV disposait d'une base juridique complète et de l'autorité nécessaire pour auditer les cas présentant des signes de corruption, conformément aux dispositions de la Loi anti-corruption et de la Loi sur l'audit de l'État. Il a ajouté que l'amélioration de l'efficacité du contrôle des principaux domaines thématiques liés à la diredtion et à la gestion du budget de l'État, des questions sujettes aux pratiques négatives, à la corruption, au gaspillage et aux questions nationales importantes constituaient l’une des tâches clés de la stratégie de développement du SAV jusqu’en 2030.
Il a exprimé son désir d'une coopération plus étroite avec l'ONUDC à travers l'échange de connaissances et l'accès aux recherches et publications internationales sur la lutte contre la corruption. Il a demandé à l'ONUDC de suggérer les activités que le SAV pourrait mener pour contribuer à l'ONUDC et à l'ONU en général.
Brigitte Strobel-Shaw, qui dirige la branche anti-corruption et du crime économique de l'ONUDC, s'est déclarée prête à partager avec le SAV les orientations existantes liées à la gestion des risques et aux efforts de lutte contre la corruption.
Avec son vaste réseau couvrant plus de 150 pays, l'ONUDC renforcera la coopération avec le SAV à travers son bureau régional à Bangkok, en Thaïlande, a-t-elle déclaré.
La responsable a exprimé l'espoir que les deux agences développeraient activement leur partenariat dans la lutte contre la corruption à travers les forums de coopération multilatérale dans le cadre de l'INTOSAI.