Le GNL est considéré comme le combustible fossile le plus respectueux de l'environnement.
Selon Eurogaz, sa combustion entraîne une production de CO2 inférieure d'au moins 40 à 50% à celle du charbon et d'au moins 25 à 30% à celle du pétrole. Les NOx produits de la combustion peuvent être réduits jusqu'à 90% et n'émettent pas de poussière.
Dans la stratégie nationale de développement énergétique pour 2030, avec vision à l'horizon 2045, le Politburo a fixé comme objectif de développer l'énergie thermique au gaz, tant au gaz naturel qu'au GNL, conformément aux tendances mondiales actuelles, afin de garantir un approvisionnement suffisant en électricité au service du développement économique, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et de promouvoir la transition énergétique du pays.
Dans le cadre de son Plan de l'électricité VIII, le Vietnam prévoit de construire 13 centrales électriques au GNL, d’une puissance totale de 22 400 MW, d’ici 2030, et deux supplémentaires de 3 000 MW, d’ici 2035.
À l’horizon 2050, le Vietnam vise la neutralité carbone, ce qui nécessitera d'immenses investissements. Même si le pays investit massivement dans les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, le GNL devrait constituer une alternative fiable et plus propre au charbon.
Parmi les 13 projets de centrales électriques au GNL approuvés par le Premier ministre, cinq sont mis en chantier, quatre ont sélectionné des maîtres d'ouvrage et les autres en sont toujours à la recherche de ces derniers.
Pour attirer plus d’investissements dans le développement du secteur, il est nécessaire d’établir un cadre juridique avec des mécanismes favorable aux investisseurs et d’avoir une planification synchrone, stable et à long terme pour les infrastructures tels qu’entrepôts portuaires, installations de regazéification et de production d’électricité au gaz.
