Située à 35 km au sud de la base, la zone de Rumamier a récemment connu de nombreux problèmes d’insécurité.
Les enquêtes montrent qu’il s’agit d’un endroit doté de nombreux grands étangs et lacs naturels, en particulier pendant la saison sèche, ce système assure l’approvisionnement principal en eau domestique des personnes ainsi que de l’élevage. Pourtant, l’équipe d’enquête a retrouvé des villages abandonnés, car ils ont été attaqués par des voleurs. Récemment, les attaques et les meurtres dus aux conflits ethniques fin février ont fait peur aux locaux, ce qui a poussé des familles entières et du bétail à évacuer vers le nord.
Auparavant, la zone de Rumamier était la station temporaire d’une unité ghanéenne. Cependant, en raison du terrain spécifique, durant la saison des pluies, presque toutes les routes ainsi que les casernes sont inondées d’eau et ne peuvent pas être déplacées, elles ne peuvent donc être utilisées que pendant la saison sèche.
Face à cette situation, la Mission FISNUA a demandé d’augmenter la présence militaire dans la zone avec un effectif permanent de 55 personnes. Dans le même temps, elle a demandé à l’équipe du génie vietnamien de construire une base fixe pour l’unité ghanéenne.
Le colonel Nguyên Viêt Hung, capitaine de l’équipe du génie vietnamien, a déclaré que : « dès que nous avons reçu la mission, nous avons commencé le travail, malgré la température de 40 degrés Celsius, sans aucune zone d’ombre ».
La construction des casernes pour le bataillon d’infanterie du Ghana est considérée comme l’un des projets clés de la mission FISNUA. Comme prévu, l’ensemble du système de casernes permanentes sera construit dans un délai de 45 jours. Le corps des ingénieurs de l’armée vietnamienne s’est fixé pour objectif d’achever le projet début mai et à le mettre en service avant le début de la saison des pluies.