Étaient également présents le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l’ambassadeur des Émirats arabes unis (EAU) auprès de l'AIEA et le directeur de l'Agence nationale de l'énergie du Kenya.
Dans le contexte où les pays doivent faire face à des défis mondiaux tels que le changement climatique et la crise énergétique, alors que la demande énergétique augmente, les États-Unis, le Kenya, les Émirats arabes unis et l'AIEA ont tous affirmé le potentiel de l'énergie nucléaire dans le développement socioéconomique.
Le représentant des États-Unis a déclaré que l'énergie nucléaire représentait actuellement environ 50 % de l'électricité sans carbone et près de 20 % de la production totale d'électricité de son pays.
Possédant de nombreuses technologies nucléaires avancées, les États-Unis ont exprimé leur volonté de soutenir les autres pays dans le transfert de technologie et la formation d’une équipe d'experts pour exploiter des centrales nucléaires à des technologies d'énergie propre.
Ha Kim Ngoc, quant à lui, a réaffirmé les engagements du Vietnam lors de la COP 26, notamment l'objectif d'atteindre des émissions nettes égales à 0 d'ici 2050.
Il a hautement apprécié les potentiels et les avantages de l'énergie nucléaire. Pourtant, il a aussi indiqué que pour le développement de cette technologie, les pays devraient garantir les normes internationales en matière de sécurité et de sûreté et respecter la réglementation sur les inspections.
Il a affirmé que le Vietnam avait mis en œuvre ses obligations nationales envers l'AIEA et s'est engagé à continuer à soutenir le rôle central de l’AIEA l'utilisation de la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Ha Kim Ngoc (à droite) et son homologue norvégien, Eivind Vad Petersson. Photo : baoquocte.vn
* Le même jour, Ha Kim Ngoc a eu une séance de travail avec Volker Türk, Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de la politique et les chefs de délégations du Royaume-Uni, du Kirghizistan, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie et de l'Australie.
Les deux parties ont discuté des questions bilatérales, ainsi que de la situation internationale et régionale, des priorités données lors de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et de la coopération entre les deux pays au sein des forums internationaux, notamment à l’ONU.
Lors d’autres rencontres, ses partenaires et l'ONU ont hautement apprécié les réalisations que le Vietnam avait obtenues ces dernières années, notamment ses efforts pour se rétablir après la pandémie de Covid-19, contrôler l'inflation et maintenir une croissance positive de l'économie. Ils ont pris en haute estime le rôle et les initiatives du Vietnam au sein de l'ONU et de l'ASEAN ces dernières années.
Le Vietnam et ses partenaires partagent leurs inquiétudes concernant la situation mondiale et régionale, affirmant que l'environnement international devait être confronté à de nombreux défis et difficultés dans le contexte d'évolutions géopolitiques compliquées et imprévisibles.
Ils ont ainsi souligné la nécessité de continuer à défendre et à renforcer le multilatéralisme, à respecter la loi et la Charte des Nations Unies.
Ils ont mis l'accent sur une approche globale pour résoudre les problèmes mondiaux, tout en soulignant le rôle de l'ONU dans la recherche de solutions durables et à long terme aux conflits, en particulier, ceux en Ukraine.
Il a déclaré que le Vietnam était toujours prêt à coopérer et à dialoguer avec d'autres pays au sein des forums internationaux.
Le Vietnam souhaite que les autres pays soutiennent sa candidature au Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour le mandat 2023-2025, a-t-il indiqué.