Le Vietnam a affirmé son point de vue constant selon lequel les activités en Mer Orientale doivent observer strictement le droit international, respecter ses droits souverains et sa juridiction sur ses zones maritimes établies conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer de 1982, a souligné la porte-parole adjointe du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Pham Thu Hang.
Selon la diplomate, les forces chargées de l’application de la loi du Vietnam ont fait savoir que le Haiyang Dizhi 4 avait quitté les eaux vietnamiennes.
La diplomate s’est également prononcée au sujet de l’information selon laquelle la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine (NSFC) a publié une liste de 33 zones à "relever régulièrement", y compris certaines en Mer Orentiale couvrant les l’archipel vietnamien de Truong Sa et les eaux vietnamiennes.
Comme ce qui a été affirmé à maintes reprises, le Vietnam dispose de preuves historiques et fondements juridiques suffisants pour affirmer sa souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracels) et Truong Sa (Spratleys) conformément au droit international, aux droits souverains et à la juridiction du Vietnam sur ses zones maritimes établies conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, a-t-elle indiqué.
Toute activité d’enquête et de recherche scientifique menée sans autorisation du Vietnam dans le périmètre de l’archipel de Truong Sa et les zones maritimes du Vietnam établis conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer (CNUDM) de 1982 constitue une violation de la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Truong Sa, de ses droits souverains, de sa juridiction sur ses eaux maritimes est donc nulle et non avenue, a-t-elle déclaré.
La porte-parole adjointe Pham Thu Hang a exprimé le point de vue du Vietnam sur une déclaration faite par le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim en visite en Chine dans son interview au journal chinois "China Daily" paru le 4 avril, dans lequel il a appelé au dialogue pour résoudre les différends en Mer Orientale et estimé que ce problème n’était pas "insurmontable".
En tant que pays résolu à régler les différends par des moyens pacifiques conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, le Vietnam soutient que les pays peuvent travailler ensemble pour résoudre les désaccords sur la question de la Mer Orientale, sur la base du respect des droits et intérêts légitimes des pays, tels que définis par la CNUDM de 1982, contribuant de manière active et pragmatique au maintien de la paix, de la stabilité de l’ordre juridique en mer, de la sécurité, de la sûreté, de la liberté de navigation et de survol, et à la promotion du développement durable des mers et des océans, a-t-elle déclaré.
Partant de cette politique, le Vietnam est toujours prêt à travailler avec les pays concernés pour négocier et régler les problèmes frontaliers et territoriaux laissés par l’histoire, apportant des contributions positives aux relations amicales entre le Vietnam et d’autres pays, ainsi qu’à la paix et à la stabilité dans la région et le monde, a-t-elle conclu.