Dans son allocution d’ouverture, le vice-directeur de l’Institut d’études orientales, Valentin Tsunlievich Golovachev, a déclaré que dans le contexte de la division et de la fragmentation des relations internationales, et de l’évolution de l’espace d’existence commune sur terre et en mer, ce colloque était une occasion pour des experts de discuter et d’avancer des recommandations pour résoudre les points chauds mondiaux par des mesures pacifiques.
Les participants ont convenu que la CNUDM de 1982 est un document stratégique important dans le processus de recherche de solutions pacifiques au problème de la Mer Orientale.
Ils ont également salué l’efficacité de la Déclaration sur la Conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et la nécessité de signer un Code de conduite en Mer orientale (COC).
Le directeur du Centre de l’Institut d’études orientales pour l’Asie du Sud-Est, l’Australie et l’Océanie, Dmitry Mosyakov, a déclaré à l’Agence vietnamienne d’information à Moscou qu’à travers l’événement, qui s’est tenu à l’occasion du 40e anniversaire de l’adoption de la CNUDM, les érudits s’inspireraient des expériences dans l’application d’un document juridique pour régler les différends internationaux.
Mosyakov a apprécié l’approche constructive du Vietnam qui a affirmé à plusieurs reprises que les différends territoriaux les plus complexes ne peuvent être résolus que sur la base du droit international et de documents internationalement reconnus.
Pour sa part, Pavel Gudev, chercheur principal au Centre d’études nord-américaines de l’Académie des sciences de Russie, a souligné que d’un point de vue juridique, la CNUDM est un document important et constitue la base pour trouver des solutions au problème de la Mer Orientale.
Cependant, cela nécessite toujours la volonté et la détermination de toutes les parties concernées, et des efforts de négociation continus pour parvenir étape par étape à un consensus, a-t-il indiqué.