Des représentants du Commandement provincial des garde-frontières rendent régulièrement visite aux pêcheurs locaux avant qu’ils ne partent pêcher au large pour les convaincre de respecter la réglementation de la pêche.
Avec plus de 6 700 navires, dont 1 200 navires de pêche hauturière, Quang Binh s’est employée à mettre fin à la pêche INN et à faire retirer le carton jaune imposé par la Commission européenne (CE) à l’importation de produits aquatiques vietnamiens.
Dâu Ngoc Van, capitaine du navire QB 98722TS dans le quartier de Quang Phuc, ville de Ba Don, a exprimé sa joie de recevoir le soutien et les encouragements des garde-frontières avant de partir au large après le festival du Nouvel An lunaire (Têt). Il a affirmé sa volonté de respecter la réglementation de la pêche.
Hô Chi Quôc, un pêcheur de la commune de Bao Ninh, ville de Dông Hoi, a déclaré qu’avant chaque sortie de pêche, les propriétaires de bateaux et les marins ont consenti à pêcher sur le territoire maritime vietnamien et à ne pas commettre des infractions.
Au cours des dernières années, les garde-frontières ont sérieusement et radicalement mis en œuvre les directives, plans et documents du Gouvernement, du ministère de la Défense, du Commandement de la Garde-frontière du Vietnam et de la province de Quang Binh, tout en élaborant leurs propres plans contre la pêche INN.
Ils se sont également coordonnés avec les départements, les agences et les localités pour mener à bien le travail de communication, organisant l’an dernier 18 conférences sur la lutte contre la pêche INN qui ont réuni quelque 1 300 résidents locaux et distribué 3 100 dépliants aux pêcheurs.
Dans le même temps, la force a intensifié les inspections et les supervisions, effectuant plus de 350 patrouilles en mer, le long des côtes et sur les rivières locales.
Le colonel Trinh Thanh Binh, commandant du Commandement de la garde-frontière de la province de Quang Binh, a affirmé que la force poursuivra le travail de communication entre les pêcheurs et les capitaines.
Elle dirigera les unités des garde-frontières pour travailler en collaboration avec d’autres forces à la préservation des ressources aquatiques, et avec les autorités locales aux contrôles et aux surveillances dans les estuaires et en mer, a-t-il indiqué.