Depuis son adhésion officielle à l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1977, le Vietnam n’a cessé, depuis près d’un demi-siècle, de s’efforcer et d’enregistrer des avancées majeures dans son processus de développement socioéconomique national.
Une empreinte durable en matière de développement
Grâce à l’accompagnement et au soutien concret des agences onusiennes telles que l’UNICEF, l’UNFPA, l’UNESCO ou encore l’OIM, le Vietnam a marqué des progrès remarquables dans des domaines clés, à savoir la réduction de la pauvreté, la santé, l’éducation, l’égalité des genres et le développement durable.
Ces acquis ont non seulement contribué à améliorer la qualité de vie des populations, mais aussi à affirmer le rôle et le prestige croissants du pays sur la scène internationale.
La communauté internationale, et en particulier l’ONU, considère ces résultats comme une preuve tangible de l’efficacité de la coopération multilatérale pour promouvoir la paix, la prospérité et un développement inclusif.
Une reconnaissance d’autant plus significative à l’occasion du 80e anniversaire de la fondation de l’ONU et du 48e anniversaire de l’établissement des relations entre le Vietnam et l’ONU.
Depuis le 20 septembre 1977, date de son adhésion officielle, le Vietnam a sans cesse renforcé ses relations de coopération avec les différentes agences et institutions onusiennes, tout en prenant une part active et responsable aux activités communes de l’Organisation.
Une coopération exemplaire avec l’UNESCO
Depuis l’ouverture du Bureau de l’UNESCO à Hanoi en 1999, l’Organisation a soutenu le Vietnam dans de nombreux domaines : éducation, préservation du patrimoine, promotion du développement durable.
Aujourd’hui, le pays se classe en tête de l’Asie du Sud-Est avec 71 inscriptions ou titres de l’UNESCO. Rien qu’en 2024, six nouveaux titres lui ont été attribués, parmi lesquels le géoparc mondial de Lang Son, la fête de la Dame du mont Sam, ainsi que deux nouvelles villes apprenantes mondiales que sont Ho Chi Minh-Ville et Son La.
La visite historique du secrétaire général du Parti communiste du Vietnam, To Lam, au siège de l’UNESCO en octobre 2024 a marqué une nouvelle étape, élevant la relation Vietnam-UNESCO au rang de modèle de coopération efficace, permettant au pays d’accéder davantage aux savoirs et ressources mondiales.
Le Vietnam occupe actuellement des fonctions dans cinq organes majeurs de l’UNESCO, preuve de son prestige croissant au sein de l’Organisation.
Selon Qu Xing, directeur général adjoint de l’UNESCO, le Vietnam illustre parfaitement une relation constructive et fructueuse : d’un pays largement bénéficiaire de l’aide internationale il y a vingt ans, il est devenu un membre actif, responsable et porteur de contributions importantes à la communauté internationale.
Il a souligné : « depuis le lancement du Renouveau en 1986, le Vietnam a accompli des progrès considérables, accédant au statut de pays à revenu intermédiaire. L’UNESCO a toujours accompagné cette transition et souhaite, dans les années à venir, intensifier encore sa coopération avec ce membre exemplaire. Face aux défis de l’ère de l’industrie 4.0, notamment transition numérique, changement climatique, gestion non durable des ressources et inégalités, beaucoup reste à faire pour atteindre les ODD à l’échelle mondiale et au Vietnam. L’UNESCO continuera à travailler étroitement avec le pays pour répondre aux priorités nationales. »
Migration et droits humains : des avancées notables
Outre ses réalisations culturelles, le Vietnam a également enregistré des progrès significatifs dans la protection des droits humains, notamment en matière de migration et de lutte contre la traite des êtres humains.
Après près de deux décennies de coopération (depuis 2007), le partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’est renforcé et élargi.
Le Vietnam compte aujourd’hui parmi les rares pays pionniers à avoir élaboré et mis en œuvre un Plan d’action national pour l’application du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM).
Cette initiative témoigne de l’engagement résolu du pays en faveur d’une gestion humaine et durable des migrations.
Plusieurs cadres juridiques étroitement liés aux activités de l’OIM et aux enjeux migratoires ont été adoptés, notamment la Loi sur le changement climatique, la Loi sur la défense nationale et, surtout, la Loi révisée sur la lutte contre la traite des êtres humains (entrée en vigueur en juillet dernier).
Mitsue Pembroke, cheffe de mission par intérim de l’OIM au Vietnam, a déclaré : « Nous saluons les progrès remarquables accomplis par le Vietnam dans la lutte contre la traite des êtres humains. La nouvelle loi, désormais en vigueur, crée de meilleures conditions pour la réintégration de toutes les personnes concernées, qu’il s’agisse de citoyens vietnamiens, d’étrangers, d’apatrides ou de mineurs, et rapproche le pays des normes internationales en la matière. »
Le Vietnam, un pays en pleine transformation
Dans son parcours de développement, le Vietnam place toujours l’être humain au centre, en faisant de l’amélioration de la qualité de vie des habitants sa priorité absolue.
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) est resté, depuis plus de 45 ans, un partenaire stratégique du pays, en particulier dans les domaines de la démographie, de la santé reproductive et du développement durable. Ses programmes concrets ont eu un impact profond, notamment pour les femmes et les communautés vulnérables.
Aujourd’hui, le pays met en œuvre de nouvelles politiques de santé axées sur la population, telles que le renforcement du personnel médical de proximité et l’instauration de bilans de santé gratuits et réguliers, une avancée majeure vers l’objectif de la couverture sanitaire universelle.
Matt Jackson, représentant de l’UNFPA au Vietnam, a souligné : « Ces politiques marquent un bond en avant pour le Vietnam sur la voie de la santé universelle. J’ai salué particulièrement l’engagement du gouvernement. Cet effort permettra surtout de toucher les groupes les plus vulnérables : personnes pauvres, minorités ethniques, personnes handicapées et migrants. »
L’éducation et la protection de l’enfance : un pilier durable
Dans le domaine de l’éducation et de la protection de l’enfance, un pilier du développement durable, l’UNICEF a toujours été un partenaire de confiance du Vietnam depuis les premières années de la reconstruction nationale.
Selon Silvia Danailov, représentante de l’UNICEF au Vietnam, le pays fait preuve d’un dynamisme certain, notamment dans l’élaboration de politiques intégrant l’intelligence artificielle (IA) dans l’éducation.
« Je pense que le Vietnam est l’un des pays pionniers en matière d’innovation et de transformation numérique, y compris l’intégration de l’IA à l’école. Le pays est sur la bonne voie, non seulement par l’adoption de politiques en ce sens, mais aussi grâce à des actions concrètes : investissement dans la formation des enseignants et développement de solutions innovantes pour que l’IA serve mieux les enfants vulnérables, notamment les enfants handicapés, ceux issus de minorités ethniques ou vivant dans des zones reculées », a t-elle estimé.
Selon la représentante de l’UNICEF au Vietnam, l'essentiel n'est pas de savoir combien d'enfants ont accès à l'IA, mais si l'IA contribue ou non à améliorer leurs résultats d'apprentissage
Près de cinquante ans après son adhésion à l’ONU, d’un pays aux lourdes pertes liées à la guerre, le Vietnam est devenu un partenaire de développement actif, proactif et responsable sur la scène internationale.
Les évaluations positives des agences onusiennes, UNESCO, OIM, UNFPA et UNICEF, ne se contentent pas de reconnaître les acquis socio-économiques du Vietnam.
Elles témoignent également de l’efficacité d’un modèle de coopération intégrale, centré sur l’humain et orienté vers un développement durable.
Dans un contexte mondial traversé par des défis complexes et transversaux, la coopération étroite entre le Vietnam et l’ONU restera un socle solide, donnant au pays un nouvel élan dans sa marche vers un avenir inclusif, innovant et profondément humain, au service d’une prospérité partagée pour tous.
