Leurs efforts inlassables dans la construction d’une frontière de paix, d’amitié, de stabilité, de coopération et de développement mutuel ont contribué au renforcement de la grande amitié, de la solidarité particulière et de la coopération intégrale entre les deux pays.
Relations fraternelles étroites entre le Vietnam et le Laos
Comme le transport est favorable et que les deux localités sont proches, les uns des autres, les habitants à deux côtés de la frontière ont réussi à entretenir leurs liens étroits même s’ils sont à deux pays différents.
ous sommes enfin arrivés sur cette terre frontalière pour mieux comprendre les relations amicales particulières entre le Vietnam et le Laos.
À la fin du mois de février, le Vietnam est à peine au milieu du printempset le Laos est en saison sèche. La route menant au village d’A Via est un chemin de terre, bordé de jardins de manioc verdoyants.
Le lieutenant-colonel Ho Le Luan, commissaire politique du poste de garde-frontière de Huong Lap, a déclaré que les gens avaient ces jardins de manioc car les gens du village d’A Via avaient contribué du terrain, tandis que ceux de Ka Tieng travaillaient dans les jardins. Enfin, ils partagent du manioc.
L’histoire a commencé il y a une dizaine d’années, lorsque les villages A Via et Ka Tieng ont été jumelés.
Les gens se sont entraidés pour développer l’économie et combattre la pauvreté.
Les jardins de manioc se développent bien et les gens peuvent les récolter chaque année. Les jardins rapportent également suffisamment de revenus pour répondre aux besoins communs du village.
Ils ont également contribué à améliorer nettement la qualité de vie de nombreux ménages. Les bénéfices ont aidé les familles à mieux manger et à acheter des outils ménagers. D’ailleurs, certaines familles peuvent même acheter des téléviseurs, des motos et envoyer leurs enfants à l’école du district.
Et bien sûr, quand le niveau de vie s’améliore, les proches et les voisins peuvent s’entraider davantage dans la vie quotidienne.
Ka Dinh est fier d’avoir consacré sa jeunesse à la révolution vietnamienne. Pendant près de 20 ans, il a combattu sur le front de Binh Tri Thien, participé à la campagne de Khe Sanh, et attaqué le poste de Ta Con. Après que la province de Quang Tri a été libérée, il a travaillé au sein de l’Union de la jeunesse. Il a également contribué à la construction de Huong Hoa.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce jour-là il avait choisi de rester à A Via au lieu de retourner à Huong Viet, Ka Dinh a répondu : « À cette époque, je pensais qu’être au Laos ou au Vietnam, c’était aussi pour construire le pays et qu’il y avait encore beaucoup de gens qui avaient pris la même décision que moi. Aujourd’hui, les habitants d’A Via et de Huong Viet sont toujours les mêmes et parlent toujours la même langue de Van Kieu. »
Vers une valeur durable
La borne no 635, situé au poste frontalier de Ta Rung (commune de Huong Viet, district de Huong Hoa), est un lieu où se déroulent de nombreuses activités conjointes des forces de protection des frontières et des gens des deux côtés de la frontière.
Lorsque l’épidémie de Covid-19 a éclaté, les entrées et sorties ont été temporairement suspendues rendant la vie des villageois de La Co difficile, car ceux-ci viennent souvent au Vietnam pour faire du commerce.
C’est ici que des sacs de riz, des bouteilles de sauce de poisson, des sachets de sel, des boîtes de nouilles instantanées et des fournitures médicales pour lutter contre l’épidémie ont été remis aux Laotiens afin de les aider à surmonter les difficultés.
Plus récemment a été organisé le programme d’échange des expériences et de remise des cadeaux aux enseignants et aux élèves de l’internat pour les élèves issus d’ethnies minoritaires des écoles primaire et secondaire de La Co et des écoles primaire et secondaire de Huong Viet.
Grâce à ce programme, des centaines de cadeaux, comprenant des produits essentiels, des fournitures scolaires, des vêtements et des couvertures chaudes, ont été offerts aux habitants, aux élèves et à la garde-frontière 321 (relevant du commandement militaire de la province de Sa Van Na Khet).
Le lieutenant-colonel Nguyen Cong Trinh, chef du poste de garde-frontières de Huong Lap, a partagé : « Nous avons appelé des bienfaiteurs à faire don de produits de première nécessité aux gens des deux côtés de la frontière. Ceux-ci les soutiennent avec beaucoup d’enthousiasme. Cela montre que le renforcement des relations amicales entre les deux pays ne dépend pas seulement de ceux qui travaillent directement comme nous ou des personnes vivant dans les zones frontalières, mais aussi de la compagnie et du soutien des gens dans l’ensemble du Vietnam. »
Le majeur Keo Lot Ma, commissaire politique de la garde-frontière 321, nous a accueillis chaleureusement comme si nous étions ses proches revenant de loin.
Notre conversation est devenue plus facile lorsque certains officiers et soldats laotiens qui connaissaient le vietnamien.
Les soldats des deux pays échangent leurs expériences, travaillent et échangent leurs expériences lors de chaque rencontre et patrouille conjointe.
Dans chaque histoire, nous ressentons l’amour que les garde-frontières des deux pays ont l’un pour l’autre, non seulement en paroles, mais aussi en actes.
Avec ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui sera fait, nous pensons que les messagers de l’amitié entre le Vietnam et le Laos rempliront mieux leurs tâches confiées par le Parti, l’État et le peuple des deux pays.
Évaluant les activités à la frontière, Bun Lom Su Pha Mi Xay, secrétaire adjoint du Comité du Parti du district de Se Pon, a déclaré que les relations particulières entre le Laos et le Vietnam dépendent non seulement de la génération d’aujourd’hui, mais aussi des générations futures.
Ces activités d’échange et de solidarité constituent une base solide permettant aux peuples des deux côtés de la frontière de cultiver davantage la solidarité et l’amitié entre le Vietnam et le Laos, et de travailler ensemble pour construire une zone frontalière de paix, d’amitié et de coopération, et de développement.