Mondial-2014 : Love hôtels et favelas, alternatives aux hôtels chers à Rio

Nhân Dân en ligne - Se loger dans un Love hôtel, la petite auberge d'une favela "pacifiée" ou louer un appartement sont les formules en vogue à Rio pour fuir les prix exorbitants des hôtels pendant le Mondial.

Une jeune fille brésilienne aime le football.
Une jeune fille brésilienne aime le football.

Porte d'entrée du tourisme au Brésil avec sa baie légendaire, Rio de Janeiro recevra du 12 juin au 13 juillet 400.000 des 600.000 touristes étrangers attendus dans tout le pays pour la Coupe du monde de football, estime l'organisme officiel du tourisme brésilien, Embratur. Rio est déjà en temps normal la troisième ville la plus chère du monde pour les hôtels, devant New York et Paris, selon Embratur, avec un prix moyen de 247 dollars la nuit. Et pendant le Mondial, les jours de matchs, le tarif moyen va grimper à 484 dollars et jusqu'à 693 dollars à Copacabana, son quartier touristique, selon une étude de TripAdvisor publiée en mars. Mais Rio, c'est Rio, avec son Christ Rédempteur, son pain de sucre, ses plages. Et pendant le Mondial, elle sera celle des 12 villes hôtes "qui aura la plus forte occupation hôtelière du pays, de plus de 90% et de 100% pour la finale au Maracana", assure Alfredo Lopes, président de l'Association des hôtels.