Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron le 20 septembre, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a qualifié la réunion à venir d’étape décisive vers la reconnaissance officielle d’un État palestinien. Il a réitéré son appel à la communauté internationale pour soutenir la solution fondée sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale du futur État palestinien. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a salué dans la foulée la déclaration du Portugal exprimant son intention de reconnaître la Palestine, qualifiant cette décision de "pas historique" reflétant un consensus international croissant.
Parallèlement, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s’est également entretenu avec Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont convenu de relancer un processus de paix au plus haut niveau pour tenter de mettre un terme au conflit à Gaza.
Dans ce contexte, plusieurs pays occidentaux s’apprêtent à franchir le pas d’une reconnaissance formelle. Au Royaume-Uni, les médias rapportent que le Premier ministre Keir Starmer pourrait annoncer dès ce 21 septembre une décision en ce sens. À Ottawa, le Premier ministre canadien Mark Carney a confirmé que son gouvernement prévoyait de reconnaître l’État palestinien dans les jours à venir, considérant cette démarche comme essentielle au progrès d’une solution durable au conflit israélo-palestinien.