Selon Phan Van Mai, président de la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale, après révision, le projet de loi comprend 9 chapitres, 63 articles, soit un chapitre et un article de plus que la version présentée lors de la 8e session parlementaire.
D’après un rapport du gouvernement, le projet révisé supprime 7 des 24 procédures administratives (environ 30 %), réduisant ainsi les coûts et le temps de conformité et facilitant les activités des entreprises.
Le président de l’Assemblée nationale, Tran Thanh Man, a appelé les organes compétents à continuer de collaborer étroitement pour finaliser les dispositions du projet de loi, en vue de renforcer le cadre institutionnel, d’améliorer l'efficacité des entreprises publiques, de lever les obstacles existants et de créer une percée dans leur gestion pour stimuler l’économie dans la nouvelle conjoncture.
Pour améliorer les performances des entreprises publiques, il a souligné la nécessité d’un régime salarial garantissant une vie décente aux travailleurs, tout en attirant des ressources humaines de haute qualité.
Il a également proposé des règles plus claires sur des questions telles que le retrait de capitaux, la protection des actifs de l'État et un renforcement de l'autonomie du Fonds d’investissement et de développement des entreprises publiques.
Concernant les restrictions en matière d’investissement, le vice-président de l’Assemblée nationale, Vu Hong Thanh, a rappelé que pour les entreprises publiques comme pour les autres composantes économiques, les secteurs interdits doivent être expressément définis par la loi.
Il a demandé aux rédacteurs d’expliquer clairement la proposition visant à confier au gouvernement la compétence de déterminer, selon les périodes, les domaines d’investissement interdits aux entreprises.