Valoriser le rôle de la grande union religieuse dans la nouvelle ère

Depuis la fondation du Parti communiste du Vietnam en 1930, et plus particulièrement après la victoire de la Révolution d’Août 1945, sous la direction du Parti, avec à sa tête le Président Hô Chi Minh, la religion a toujours été clairement reconnue comme une composante incontournable du bloc de grande union nationale.

La 20ᵉ Journée des Nations Unies Vesak 2025 s’est tenue à Ho Chi Minh-Ville. Il s’agit d’un festival culturel et religieux de stature internationale, rassemblant les convictions en faveur de la paix. Photo : Comité d'organisation.
La 20ᵉ Journée des Nations Unies Vesak 2025 s’est tenue à Ho Chi Minh-Ville. Il s’agit d’un festival culturel et religieux de stature internationale, rassemblant les convictions en faveur de la paix. Photo : Comité d'organisation.

À travers les différentes périodes, les religions au Vietnam ont apporté des contributions actives à la cause révolutionnaire.

Dès les années 1940, de nombreux dignitaires et fidèles de diverses religions ont activement répondu à l’appel et participé au Front Viet Minh, soutenant le mouvement révolutionnaire.

Après le succès de la Révolution d’Août, l’État de la République démocratique du Vietnam a affirmé le droit à la liberté de croyance et l’union entre les religions.

Lors de la première réunion du gouvernement provisoire, le 3 septembre 1945, le Président Hô Chi Minh a souligné comme l’une des tâches urgentes : « Liberté de croyance et union entre croyants et non-croyants ».

Le décret no 234/SL du 14 juin 1955 a réaffirmé le droit du peuple à la liberté de croyance et de culte.

Sous la direction du Parti, de nombreux dignitaires et fidèles religieux ont fait preuve d’un esprit de solidarité en participant activement à la résistance et à la construction nationale.

À l’époque du Renouveau (Doi moi), le Parti et l’État ont réaffirmé que l’union religieuse constitue l’un des moteurs du développement national.

Le XIIIe Congrès national du Parti a souligné : « Mobiliser, unir et rassembler les organisations religieuses, les dignitaires et les fidèles vivant dans l’esprit de “bon citoyen, bon croyant”, apportant une contribution active à l’édification et à la défense de la Patrie. »

L’article 24 de la Constitution de 2013 consacre clairement la liberté de croyance et de religion ainsi que la protection de cette liberté par l’État.

Grâce aux orientations justes du Parti et de l’État, les religions au Vietnam ont bénéficié de conditions favorables pour un développement vigoureux, apportant des contributions remarquables dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la charité sociale, illustrant ainsi un esprit de solidarité et d’harmonie.

Cependant, dans l’ère de développement actuelle, la mondialisation et la transformation numérique ont fait en sorte que la religion n’est plus un phénomène social purement interne, mais qu’elle est désormais liée à des enjeux politiques et de défense nationale, créant ainsi des opportunités pour les forces extérieures d’intervenir sous couvert de « protection de la liberté religieuse », « autonomie des organisations religieuses » ou encore de « défense des droits des minorités ethniques ».

Certaines limites dans les politiques et la gestion des affaires religieuses, ainsi que le développement rapide de nouvelles formes religieuses et la diffusion de croyances sur les réseaux sociaux, ont été exploitées par des forces hostiles pour inciter à la subversion. Celles-ci accusent régulièrement le Vietnam de « restreindre la liberté de croyance », cherchent à semer la discorde entre les fidèles et les autorités, à diviser les religions entre elles, à amplifier les litiges fonciers liés aux établissements religieux ou encore à instrumentaliser le traitement des infractions commises par certains dignitaires pour inciter à des manifestations et s’attaquer au gouvernement.

L’instrumentalisation de la question religieuse à des fins ethniques et séparatistes, notamment par la revendication de prétendus « royaumes » autonomes, constitue une source majeure d’inquiétude. Si de telles actions ne sont pas détectées et contrées à temps, elles risquent d’éroder la confiance du peuple, en particulier des fidèles religieux, envers les politiques du Parti et de l’État, de nuire à la stabilité sociopolitique et de fournir un prétexte à l’ingérence étrangère, freinant ainsi l’intégration internationale.

La division du grand bloc de l’union nationale, qu’elle oppose les croyants aux non-croyants, ou les différentes religions entre elles, porterait gravement atteinte à la stabilité politique, au développement socio-économique et à la préservation de l’indépendance ainsi que de la souveraineté nationale.

Sans unité religieuse, il devient impossible de mobiliser pleinement la force de l’ensemble du peuple. À l’inverse, garantir cette unité favorise le consensus social, assure un environnement sociopolitique stable, neutralise les discours fallacieux et contribue au développement du pays ainsi qu’à la défense de la Patrie.

Ainsi, la consolidation et la valorisation de l’unité religieuse s’imposent comme une exigence objective et une condition préalable au développement durable.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de poursuivre l’amélioration des politiques et de la législation sur la croyance et la religion ; de renforcer la formation des cadres chargés des affaires religieuses ; d’accroître l’efficacité de la coordination entre les autorités publiques et les organisations religieuses ; de répondre en temps utile aux aspirations légitimes des fidèles ; et de renforcer la sensibilisation afin d’aider les croyants à mieux comprendre les politiques justes du Parti et de l’État.

De plus, la prévention active et la lutte résolue contre les manœuvres exploitant la religion pour diviser le grand bloc d’union nationale, notamment dans le cyberspace, ainsi que la réfutation efficace des discours erronés et déformés sur les questions ethniques et religieuses servant à s’opposer au régime, s’avèrent indispensables.

Back to top