Victoire du 30 Avril : Regard culturel d'une amie du Vietnam au Chili

À l'approche de la commémoration de la Libération du Sud et de la réunification du pays (30 avril), ainsi que de la Fête du Travail (1er mai), nous avons l'honneur de mener cet entretien avec Mme Patricia Abarzúa, Présidente de l'Institut Culturel du Vietnam au Chili. Nous souhaitons recueillir son point de vue – celui d'une amie profondément liée au Vietnam – sur la signification historique du 30 avril, ainsi que sur le rôle de la culture dans le processus de développement et d'intégration du Vietnam.

NDEL : Quand avez-vous découvert le Vietnam et son peuple ? Qu'est-ce qui vous a incitée à vous investir autant dans la promotion de la culture vietnamienne au Chili ?

Mme Patricia Abarzúa : Dès mon plus jeune âge, j'ai manifesté un vif intérêt pour l'actualité internationale, que je suivais à travers la presse écrite et la radio. Lorsque j'ai eu l'opportunité de rencontrer et d'échanger avec le journaliste Fernando Murillo Viaña, j'ai appris que, dans le cadre de ses activités professionnelles au sein de la Centrale Unique des Travailleurs (CUT), il avait accueilli les premiers Vietnamiens arrivés au Chili pour participer à un événement international organisé par cette centrale syndicale. Ces premières informations ont éveillé en moi une forte curiosité pour cette réalité lointaine qui parvenait dans notre pays grâce à des travailleurs vietnamiens venus témoigner devant une assemblée de travailleurs chiliens.

Patricia Abarzúa, présidente de l'Institut Chilien-Vietnamien de Culture et d'Amitié, au siège de l'Association des Peintres et Sculpteurs du Chili (APECH)
Patricia Abarzúa, présidente de l'Institut Chilien-Vietnamien de Culture et d'Amitié, au siège de l'Association des Peintres et Sculpteurs du Chili (APECH)

Murillo, stimulé par la visite de cette délégation, a initié les premières démarches pour la création d'un groupe d'amitié avec le Vietnam, une tâche qu'il a entreprise avec le soutien, entre autres, de deux figures politiques importantes de l'époque : Clodomiro Almeyda Medina et Salvador Allende Gossens.

Les membres de ce groupe d'amitié furent, par la suite, les artisans qui obtinrent l'invitation nécessaire pour qu'une délégation vietnamienne puisse assister à l'investiture du président Salvador Allende. Une fois la charge présidentielle reçue, il leur accorda le statut de délégation officielle. Ce jour mémorable ouvrit la voie à l'établissement de relations diplomatiques entre nos deux nations. Le 25 mars 1971, les deux mêmes personnes à l'origine de la création du groupe d'amitié avec le Vietnam, le docteur Allende en tant que président de la République et le professeur Almeyda comme ministre des Affaires étrangères, signèrent les documents qui marquèrent le début de la relation bilatérale entre nos deux pays.

Mon engagement au sein de l'Institut Chilien-Vietnamien de Culture et d'Amitié m'a permis de connaître de près cette histoire et de coopéré étroitement avec la première mission diplomatique arrivée au Chili, dirigée par l'inoubliable et cher ami Vu Hac Bong. Ils furent d'étroits collaborateurs de l'Institut, partageant et relatant la réalité de la lutte de leur peuple à tous les jeunes et travailleurs qui visitaient notre siège. Ils participèrent à d'innombrables activités de solidarité, gagnant l'affection des milliers de personnes qui, en quête d'informations, leur offraient leur soutien et leur solidarité face au combat mené par un petit pays en quête de sa liberté et de sa souveraineté contre l’envahisseur.

Cependant, en 1973, à la suite de la dictature qui renversa le président Allende, les relations diplomatiques furent suspendues, l'Institut fut perquisitionné et tout son matériel culturel détruit. Cependant, mon intérêt pour les affaires internationales ne s'éteignit pas avec l'arrivée de la dictature, pas plus que ma curiosité de connaître l'avancement du peuple en lutte.

Victoire du 30 Avril : Regard culturel d'une amie du Vietnam au Chili ảnh 2
Rencontre avec Vũ Hắc Bồng, premier ambassadeur du Vietnam au Chili. (Photographie gracieusement fournie par Patricia Abarzúa)

Les Vietnamiens quittèrent le pays, mais, malgré la répression et les obstacles à la communication, les liens affectueux se maintinrent. Ce fut le journaliste Nguyen Khac Thinh, membre de la première mission diplomatique au Chili, qui revint dans notre pays en novembre 1996, avec l'espoir de retrouver les amis et les lieux qui l'avaient tant marqué durant le gouvernement du président Allende. Il fut profondément ému par la disparition, aux mains de la dictature, de deux amis chers à l'Institut : Michelle Peña Herreros, enceinte de huit mois, et le député Carlos Lorca Tobar. Il échangea avec Don Clodomiro Almeyda, l'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement populaire, qui, comme auparavant, nous informa de la situation vietnamienne.

NDEL : Quelle signification revêt la victoire du 30 avril 1975 pour le Vietnam et pour la communauté internationale, selon votre perspective ?

Mme Patricia Abarzúa : Ce mercredi 30 avril 1975, alors que la répression exercée par la dictature militaire qui avait renversé le gouvernement constitutionnel du président Allende battait son plein, la nouvelle du triomphe nous parvenait de bouche à oreille. Les informations de presse étaient rares et notre principale source d'information était Radio Moscou, le seul média étranger que l'on pouvait difficilement écouter en cachette et à très bas volume, grâce aux radios de l'époque qui captaient les ondes courtes.

Au milieu de la répression et de la clandestinité, cette nouvelle a suscité notre joie et s'est transformée en une source d'énergie pour tous ceux qui faisaient face à la douloureuse chute du gouvernement populaire. La nouvelle atteignit également les prisons remplies de prisonniers politiques, dont beaucoup osèrent saluer la victoire en se remémorant le cri qui avait accompagné les marches de solidarité à travers tout le Chili : « …Ho…Ho…Hô Chi Minh…nous lutterons jusqu'à la fin » et le slogan « le peuple uni ne sera jamais vaincu ». Ainsi, au cœur de la défaite grandirent la joie et l'espoir des Chiliens qui se joignirent en silence à l'allégresse mondiale pour célébrer cette grande victoire.

Les Vietnamiens ont montré au monde qu'avec l'unité du peuple et la conviction dans leurs principes, il était possible de réussir dans la lutte contre le géant qui leur déniait le droit à l'autodétermination.

La capacité de direction et les écrits du président Hô Chi Minh et du général Vo Nguyen Giap étaient matière d'étude et d'exemple pour tous les mouvements de libération d'Amérique latine. Après le triomphe du 30 avril, la stature de ces deux grands leaders, ajoutée à la conviction et à l'engagement du peuple, se transforma en une inspiration, un exemple et un espoir pour les peuples du monde qui, par solidarité, luttaient pour la paix au Vietnam.

En ce 30 avril, alors que l'on commémore le 50e anniversaire de la réunification du pays, il est inévitable que les souvenirs ramènent à la mémoire des images de cette année-là : au Vietnam s'achevait le cauchemar qui avait provoqué des milliers et des milliers de morts au combat et de mutilés de guerre, laissant un territoire parsemé de cratères de bombes et de vastes étendues de terre contaminée par le napalm, parmi tant d'autres réalités douloureuses qui plaçaient le peuple vietnamien face à l'immense défi de la reconstruction nationale. Le Chili vivait l'horreur imposée par la dictature et son peuple cherchait lentement et difficilement le chemin du retour à la démocratie.

Pour le monde, la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par la Guerre du Vietnam et par le triomphe de son peuple qui a définitivement obtenu la réunification le 2 juillet 1976, donnant naissance à la République Socialiste du Vietnam. Depuis lors, les nouvelles des progrès et du développement soutenu du pays sont régulièrement accueillies.

Le Doi Moi, le processus de rénovation économique, a permis une correction significative du modèle de développement sur le chemin ardu de la reconstruction. Ces avancées se reflètent aujourd'hui dans la qualité et la variété de ses industries, dans les niveaux de production, dans le progrès du système éducatif, dans la création d'emplois, dans la croissance et le bien-être de sa population, dans le développement du tourisme, dans son ouverture économique au monde et, surtout, dans la joie de son peuple.

NDEL : En tant que chercheuse culturelle, pourriez-vous partager vos impressions sur l'esprit national, le patriotisme et la force de l'unité du peuple vietnamien dans son histoire de lutte pour l'indépendance ?

Mme Patricia Abarzúa : Étant à Hanoï en 2015, j'ai interrogé des amis sur le projet de développement du Vietnam. La réponse fut : « …nous, les Vietnamiens, travaillons pour devenir un pays industrialisé en 2030 et développé en 2050… ». La précision de cette synthèse m'a incitée à poser la même question à différentes personnes dans divers endroits, obtenant des réponses similaires. Mais à ma surprise, la phrase commençait toujours par « …nous, les Vietnamiens… ». Cette expérience m'a permis de comprendre cet esprit de corps qui leur permet d'agir collectivement pour atteindre des objectifs communs pour le bien-être national, le même esprit qui les a animés dans leur lutte contre l'invasion américaine pour obtenir leur indépendance, leur liberté et leur souveraineté.

Avec ce même esprit collectif, ils développent leur créativité pour innover et trouver des solutions nouvelles à de grands problèmes. Le meilleur exemple, à mon sens, est le développement du processus de rénovation connu sous le nom de Doi Moi, qui a permis les changements nécessaires pour dynamiser l'économie du pays sur une voie de développement durable qui devient chaque jour plus évidente pour le monde entier.

Leur intégration au marché mondial avec des produits hautement compétitifs et de qualité n'a pas diminué leur capacité de solidarité, dont le meilleur reflet est le soutien qu'ils apportent à Cuba depuis la fin de la guerre, en envoyant un pourcentage de la production de chacune de leurs récoltes de riz.

Actuellement, la contribution à Cuba pour produire du riz avec la technologie vietnamienne adaptée au terrain de l'île constitue un fait d'une importance extraordinaire. Cuba a mis à disposition des terres pour être exploitées dans un projet qui mettra en œuvre de nouvelles techniques d'agriculture directement sur le sol cubain, à une échelle qui permettra une croissance future basée sur l'expérience acquise.

Aujourd'hui, le Vietnam partage ses connaissances technologiques avec le peuple cubain en mettant en œuvre sur l'île, sur une superficie de 1 000 hectares, un processus d'essai et d'adaptation pour préparer la production de riz sur une zone de 5 000 hectares.

Ils ont transformé la solidarité en coopération internationale avec transfert de connaissances et, s'adaptant aux temps nouveaux, continuent d'apporter leur soutien au peuple cubain frère, célébrant ainsi 65 ans de relations diplomatiques.

Dans le cadre de sa visite officielle au Chili, le président vietnamien, Lương Cường, a reçu la délégation de l'Institut Culturel Chili-Vietnam, conduite par sa présidente, Patricia Abarzúa.
Dans le cadre de sa visite officielle au Chili, le président vietnamien, Lương Cường, a reçu la délégation de l'Institut Culturel Chili-Vietnam, conduite par sa présidente, Patricia Abarzúa.

NDEL : Comment évaluez-vous le rôle de la culture dans la renaissance et le développement du Vietnam après la guerre, ainsi que dans sa connexion avec la communauté internationale ?

Mme Patricia Abarzúa : À mon avis, la grande avancée dans le processus de reconstruction et de développement du Vietnam est étroitement liée à ses valeurs culturelles traditionnelles, celles-là mêmes qui lui ont permis de combattre les envahisseurs de son territoire, qu'ils soient japonais, français ou américains. Le respect de ses traditions et de ses ancêtres, le désir de défendre le bien commun avec un sens de l'unité nationale, la profonde aspiration à être indépendant et souverain, la volonté décidée de construire un bien-être pour tous basé sur un peuple de plus en plus éduqué et préparé à affronter les défis imposés par les avancées technologiques et les nouvelles réalités mondiales. Ces caractéristiques culturelles, parmi tant d'autres, sont une matière première irremplaçable pour le progrès et le développement d'une nation, et le Vietnam a réussi à en faire le moteur qui place le pays, 50 ans après la fin de la guerre, à un niveau de développement observé et étudié dans de nombreuses parties du monde.

Ayant surmonté les moments difficiles pour faire face à l'effroyable réalité provoquée par l'invasion américaine, ayant dépassé les conflits militaires avec la Chine et le Cambodge, ils ont trouvé dans les réformes instaurées par le processus Doi Moi le chemin qui les a conduits aux niveaux de développement qu'ils affichent aujourd'hui, sans s'éloigner de leurs valeurs traditionnelles.

NDEL : Quel regard portez-vous sur le processus de rénovation, de développement et d'intégration internationale du Vietnam au cours des dernières décennies ?

Mme Patricia Abarzúa : La voie judicieuse de rénovation initiée en 1989, appelée Doi Moi, a permis d'amorcer un processus lent, mais soutenu de réorganisation et d'industrialisation du pays. Ce décollage initial leur a permis de progresser vers l'intégration internationale : en 1995, ils ont rejoint l'ASEAN et rétabli les relations diplomatiques avec les États-Unis ; en 1998, ils ont intégré le Forum de Coopération Économique Asie-Pacifique (APEC) et, depuis ces années jusqu'à aujourd'hui, ils ont développé des relations diplomatiques avec 194 pays et signé 170 accords de coopération dans divers domaines. Ils ont également signé 17 Traités de Libre-Échange, dont le premier fut celui signé avec le Chili en 2011.

Dans le développement de ces liens commerciaux importants, le corps diplomatique vietnamien, dont les principes d'action sont basés sur le dialogue et la résolution pacifique des différends, a joué un rôle majeur. Actuellement, 36 ans après le début du Doi Moi, le Vietnam doit trouver de nouvelles solutions face à un monde en mutation dans tous les domaines de la connaissance et de l'activité humaine. Tout son système de relations diplomatiques, comprenant l'ampleur des nouveaux défis qu'impose un monde en constante évolution, avec de nouveaux conflits territoriaux, de nouveaux défis technologiques, environnementaux et énergétiques, s'est attelé à définir l'année 2025 comme « l'année de l'accélération et de l'avancement », saluant ainsi les 50 ans de la libération et de la réunification du pays avec l'objectif clair d'atteindre des niveaux de développement avec un pays intégré régionalement et mondialement.

NDEL : Au cours de votre engagement auprès de l'Institut Culturel Vietnam au Chili, pourriez-vous partager quelques activités ou souvenirs marquants de votre parcours de présentation de la culture vietnamienne au public chilien ? Selon vous, comment le peuple chilien s'intéresse-t-il et accueille-t-il la culture vietnamienne ?

Mme Patricia Abarzúa : L'Institut Chilien-Vietnamien de Culture, dès sa création, s'est associé à des acteurs du monde de la culture qui nous ont apporté un soutien important pour accompagner les activités de diffusion de ce qui se passait au Vietnam : journalistes, photographes, gens du théâtre, musiciens, écrivains, ouvriers, professeurs et étudiants de différentes disciplines aidaient à diffuser la réalité de la guerre. C'est ainsi que nous avons contribué à renforcer un grand mouvement de solidarité dont se souviennent encore avec émotion ceux qui l'ont vécu.

Víctor Jara, qui était toujours présent lorsque nous lui demandions de nous accompagner lors de l'inauguration d'une exposition ou d'un acte de solidarité, nous a enseigné que le théâtre et la musique sont des outils puissants dans la diffusion de la vérité. Il a dirigé l'opéra « Viet Rock » composé par la dramaturge, scénariste et actrice américaine Megan Terry ; il a rendu un hommage sincère au président Hô Chi Minh et à la lutte du peuple vietnamien avec la chanson « El Derecho de Vivir en Paz » (Le Droit de Vivre en Paix), qui est aujourd'hui chantée en espagnol au Chili et en vietnamien au Vietnam, se transformant en un pont de fraternité culturelle entre nos peuples. C'est cette chanson qui, en 2019, est devenue spontanément l'hymne des protestations sociales qui ont parcouru les rues de la capitale et de tout le pays.

L'amitié continue de s'exprimer culturellement. À l'occasion du quarantième anniversaire de la fin de la guerre, nous avons envoyé en cadeau au Vietnam 41 peintures, ainsi qu’une sculpture, réalisées par des artistes visuels liés à l'Association des Peintres et Sculpteurs du Chili (APECH), qui ont été exposées au Vietnam. Nous avons célébré le 45e anniversaire par un concours de peinture avec la participation de plus de 60 artistes visuels dont les œuvres ont été présentées lors d'une exposition réussie à l'occasion de cette commémoration.

Je me souviens très particulièrement qu'à l'occasion du 50e anniversaire des relations diplomatiques, nous avons réussi à réaliser un programme radio grâce au soutien de l'ambassade, de la radio de l'Université du Chili et de la radio La Voix du Vietnam. Nous nous préparons maintenant à célébrer le 55e anniversaire des relations diplomatiques en préparant un nouveau projet culturel avec le soutien de nos artistes et, comme toujours, avec l'appui de l'ambassade, aujourd'hui représentée par l'ambassadeur Nguyen Viet Cuong.

L'affection du peuple chilien et sa solidarité envers le Vietnam restent vives et s'expriment dans l'accueil que nous réservent les différentes institutions lorsque nous sollicitons leur soutien, dans la participation à nos conférences, expositions ou projections de films, dans la joie des vieux amis lorsqu'ils ont la possibilité de partager avec les amis vietnamiens, comme ce fut le cas lors de la récente visite au Chili du président Luong Cong, avec qui nous avons pu longuement discuter.

Cérémonie d'inauguration de l'exposition conjointe d'œuvres offertes par des enfants et des artistes de l'APECH. (Photographie gracieusement fournie par Patricia Abarzúa)
Cérémonie d'inauguration de l'exposition conjointe d'œuvres offertes par des enfants et des artistes de l'APECH. (Photographie gracieusement fournie par Patricia Abarzúa)

NDEL: Si vous deviez choisir une image ou une valeur culturelle la plus représentative du Vietnam, quelle serait-elle ? Et pourquoi ?

Mme Patricia Abarzúa: Choisir une seule image ou une unique valeur culturelle est une tâche ardue. Le Vietnam se respire dans l'arôme des différentes soupes Pho, se savoure dans le goût des Nems, se voit dans les chapeaux coniques qui protègent les têtes des paysans et des paysannes plantant le riz et des pêcheurs au bord des rivières ou sur la tête des enfants chevauchant un buffle. Il se manifeste dans le chaos des rues parmi des milliers de bicyclettes et de motos, ce qui devient le premier commentaire de tout visiteur.

Le Vietnam réside dans sa capacité à exprimer sa gratitude envers toutes les personnes et tous les peuples du monde qui ont soutenu sa lutte de libération. Il se révèle dans la sauvegarde et la diffusion de son histoire lointaine et de son histoire récente, accompagnées de processus de réconciliation avec les nations qui furent ses agresseurs. Notre culture occidentale a beaucoup à apprendre de ces démarches.

Il s'incarne dans les nouvelles créations architecturales de ses édifices, dans ses ponts surprenants et dans la préservation de ses découvertes archéologiques qui attirent le tourisme mondial vers les terres vietnamiennes.

Mais sans aucun doute, l'image du président Hô Chi Minh et la phrase « Rien n'est plus précieux que l'indépendance et la liberté » constituent la meilleure synthèse de la culture d'un peuple qui grandit, se développe et se prend en photo près des monuments qui représentent la figure de l'Oncle Hô.

NEDEL : Merci beaucoup, Madame, pour cette conversation enrichissante !

LH

Dans la même rubrique

Back to top