20 universités américaines souhaitent coopérer avec le Vietnam dans la formation aux STEM

L'intelligence artificielle (IA), la biotechnologie et l'informatique quantique sont les domaines prioritaires dans lesquels les universités américaines souhaitent coopérer avec les universités vietnamiennes, selon l'ambassade des États-Unis au Vietnam.
Mary Beth Polley, conseillère chargée de la culture et de l'information de l'ambassade des États-Unis au Vietnam. Photo: Phuong Thao
Mary Beth Polley, conseillère chargée de la culture et de l'information de l'ambassade des États-Unis au Vietnam. Photo: Phuong Thao

Mary Beth Polley, conseillère chargée de la culture et de l'information de l'ambassade des États-Unis au Vietnam, a donné le 1er avril cette information, en marge d'un événement sur le programme de coopération académique internationale (IAPP) entre les universités américaines et vietnamiennes.

Selon elle, le programme marque 30 ans de relations bilatérales. Le Vietnam a besoin de développer ses ressources humaines dans les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), tandis que les États-Unis considèrent l'éducation comme un élément important du partenariat stratégique intégral entre les deux pays.

« Nous avons donc conçu un programme qui correspond aux priorités du gouvernement vietnamien, qui sont également celles des États-Unis », a-t-elle déclaré, estimant que grâce à la coopération en matière de recherche, les deux pays peuvent réaliser des percées et promouvoir la prospérité.

Dans le cadre de l'IAPP, 20 universités et un collège communautaire de 17 États américains se rendent au Vietnam pour travailler avec des établissements d'enseignement vietnamiens du 31 mars au 4 avril.

Lisa Pawloski, représentante de l'université de l'Alabama, a déclaré que son établissement espérait établir des liens pour développer un programme de coopération en matière de recherche dans les domaines des arts, de l'histoire et, en particulier, des STEM. En outre, l'Alabama souhaite attirer des étudiants vietnamiens, a-t-elle indiqué.

« Nous avons des bourses d'études de premier cycle. Les étudiants ont la possibilité d'être exemptés de frais de scolarité s'ils obtiennent de bons résultats aux tests SAT/ACT », a-t-elle déclaré. Pour les études de master, l'université a besoin d'étudiants chercheurs en chimie et en sciences géologiques, a-t-elle souligné.

Par contre, l'université de Tulsa, qui a des atouts dans les secteurs de l'énergie, a coopéré avec un certain nombre d'établissements d'enseignement au Vietnam, dont l'université nationale de Hanoï, par le biais de programmes d'échange d'étudiants.

« Nous souhaitons étendre le programme aux établissements de Hô Chi Minh-Ville », a déclaré Vivian Wang, représentante de l'université. « Notre université souhaite également envoyer davantage d'étudiants au Vietnam afin qu'ils aient l'occasion de s'intégrer aux étudiants locaux et de promouvoir l'apprentissage et la recherche ».