Le Dr. Ahmed Belaïter, expert algérien en thérapie par l’eau thermale, a souligné, dans ce contexte, que l’Algérie "dispose d’importantes sources thermales et d’un littoral de plus de 1.600 km, ce qui offre de nombreuses opportunités et encourage les investissements dans le domaine du tourisme médical, qu’il s’agisse des thermes ou de la thalassothérapie".
Le même expert a appelé à la poursuite des échanges d’expériences entre experts nationaux ou de l’extérieur du pays, en multipliant les contacts entre eux.
M. Belaïter a également indiqué que le forum de Sétif "constitue une occasion importante de présenter les atouts dont dispose l’Algérie en matière de thermalisme, et de passer en revue les opportunités d’investissement dans le domaine".
L’experte jordanienne, Maram Mahmoud Abdul Razzak, a indiqué, dans une communication intitulée "Le tourisme thermal en Jordanie", que cette activité constitue un type de tourisme des plus importants en raison de la demande croissante de personnes recherchant des traitements par les eaux thermales, du confort, du repos et des loisirs.
Cela offre, selon elle, "de belles opportunités d’investissement utiles au développement économique".
La même intervenante a considéré que l’expérience algérienne dans le domaine de l’activité thermale est "importante" compte tenu des atouts touristiques, en général, et thermaux, en particulier. Cela nécessite, a-t-elle dit, d’en "tirer profit en exploitant des opportunités d’investissement disponibles en Jordanie pour les échanges entre les deux pays dans ce domaine".
De son côté, le Dr Abderraouf Abdennabi, professeur tunisien et expert en thalassothérapie, a déclaré que l’Algérie "se distingue par ses nombreux sites thermaux et ses centres de thalassothérapie qui la prédestinent à être pionnière en la matière".
M. Abdennabi a appelé à l’élaboration d’une stratégie propre à encourager l’investissement dans cette branche du tourisme, soulignant que le tourisme fébrile "est un pilier du tourisme intérieur et constitue une priorité compte tenu de l’augmentation d’une demande stimulée par les vertus curative des eaux thermales".
Deux ateliers ont été organisés à l’occasion de ce forum, le premier a porté sur les ressources thermales en Algérie et les opportunités d’investissement qui en découlent, au cours duquel un riche débat a été engagé autour de la question des projets thermaux structurants, des investissements dans le cadre du partenariat, de la diversification de l’utilisation des eaux thermales fébriles et des mécanismes de financement des projets thermaux.
Les participants au second atelier, dédié au "développement et de la standardisation des pratiques thermales et de thalassothérapie", ont abordé des points liés à la modernisation des installations thermales en exploitation et aux méthodes d’exploitation de l’eau thermale entre tourisme médical et tourisme de loisirs.
Ce forum international dont l’ouverture avait été présidée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, a vu la présence du directeur général de l’Agence algérienne pour la promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, des représentants de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, ainsi que des ambassadeurs d’Arabie saoudite, de Croatie et de Bulgarie, et des représentants des ambassades d’Égypte, de Turquie, de Jordanie et de la République tchèque.
La rencontre vise à impliquer tous les acteurs dans le domaine du thermalisme, notamment les investisseurs locaux et étrangers, afin de promouvoir les opportunités d’investissement dans cette branche du tourisme et d’élever les stations thermales et les centres de thalassothérapie aux normes internationales.