Selon le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement, la Chine est un marché d’exportation clé pour les produits agricoles vietnamiens. À ce jour, le Vietnam exporte officiellement 14 produits agricoles vers le marché chinois, notamment le durian, le nid d’hirondelle, la patate douce, le fruit du dragon, le longane, le ramboutan, la mangue, le jacquier, la pastèque, la banane, la gelée d’herbe, le mangoustan, le litchi et le fruit de la passion.
Selon le vice-ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, Phùng Duc Tiên, pour l’année 2025, le Premier ministre a fixé un objectif de croissance du PIB agricole de 4 % et un chiffre d'affaires total des exportations de produits agricoles, sylvicoles et aquatiques entre 64 et 65 milliards de dollars. Il s'agit d’un défi considérable qui exige de tout le secteur des efforts soutenus, la concentration des ressources, l’exploitation des opportunités et le dépassement des obstacles pour mener à bien les missions et les solutions définies.
Parallèlement au maintien du marché chinois, le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement continue de tirer parti des accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux. Il renforce également la promotion du commerce et mène des négociations pour lever les barrières techniques sur les grands marchés, notamment la Chine, les États-Unis et l’Union européenne.
« Il faut anticiper les tendances, dans l’esprit de la Résolution no 57 du Bureau politique portant sur le développement scientifique, technologique, l’innovation et la transformation numérique nationale. Il est nécessaire de mettre en place des procédés technologiques de transformation étroitement associés aux équipements, et de rechercher des marchés d’investissement à la hauteur de ceux de la région et du monde, a déclaré le vice-ministre Phùng Duc Tiên.
Les zones de production de matières premières du Vietnam doivent être établies sur la base de la transparence et de la transformation numérique, avec l’identification des codes des zones de culture, des zones de transformation et de transformation en profondeur. C’est la voie à suivre pour accroître la valeur ajoutée des produits agricoles », a-t-il ajouté.