Le Têt traditionnel des Mông est organisé à partir du 30e jour du 11e mois lunaire chaque année et dure plusieurs jours. L’accueil du Têt des Mông est devenu un coutume culturel indispensable. Il s’agit d’une occasion pour des villageois Hmông de se rencontrer et de s’amuser après une année de travail dur.
Pour les Mông, le « banh dày » (gâteau de riz gluant) est indispensable dans le plateau de repas du Têt. Le riz gluant, ingrédient principal du « banh dày » est cuit à la vapeur par les femmes, puis les jeunes hommes mettent du riz gluant dans une mangeoire en bois et en pilonnent.
Les « banh dày » sont ensuite mis à l’autel pour rendre culte aux ancêtres et les remercier après une bonne récolte. Ils sont aussi des cadeaux pour offrir aux invités pendant des jours du Têt.
Pendant le Têt, les Mông pratiquent des rites et coutumes pour chasser le malheur de l’ancienne année, dont le collage du papier sur les outils de travail de la famille. Ils considèrent cette pratique comme une reconnaissance à l’égard des charrues, des herses, des couteaux, des marteaux, etc., car ces outils les ont aidés à travailler aux champs, au jardin pendant l’année écoulée pour la production de leurs vivres. Ce rite leur donne également un Têt d’une grande intimité, attachant les membres de la famille, en souhaitant le climat favorable et une bonne récolte pour la nouvelle année.
Pour les Mông, après une année de travail dur, les jours du Têt sont une occasion pour prendre du repos et revoir des réalisations de leur travail. Pendant le Têt, les jeunes hommes et les jeunes filles Mông se réunissent dans un terrain large pour participer aux activités artistiques et sportives, dont le jeu populaire de lancer du « pa pao ».
Les enfants Mông s'amusent pendant les jours du Têt. Photo. Photo : VNA
Selon Ho Lao Cang, chef de la Commission de Sensibilisation auprès des masses du Parti communiste du Vietnam pour le district de Bac Yên, un district montagneux de la province de Son La, plus de 40% des populations de Bac Yên sont des Mông, les autorités locales favorisent toujours les gens issus des Mông dans la préservation des coutumes et des rites de leur unique culture.