* L’envoyé spécial des Nations Unies en Syrie a déclaré qu’il envisageait de rencontrer les ministres des Affaires étrangères deTurquie, d’Iran et de Russie à Genève (Suisse) avant la première réunion du Comité constitutionnel syrien qui se tient le 30 octobre. Il a souligné l'importance d'un processus politique en Syrie, dans le contexte où l’Organisation des Nations unies avait annoncé un accord entre le gouvernement syrien et l'opposition, lié à la mise en place du Comité constitutionnel syrien.
* Le 28 octobre, le gouvernement syrien a continué à déployer des troupes dans la province d'Ankara, dans la région frontalière du Nord-Est, limitrophe avec la Turquie, dans le cadre du plan d'Ankara visant à faire face à l'opération militaire.La zone de déploiement s'étend sur 90 km de la ville de Ras al-Ayn à Qamishli. La Syrie a envoyé des troupes dans cette zone pour compléter le déploiement dans les zones frontalières avec la Turquie.
* Dans le même temps, le ministre turc des Affaires étrangères, M. Caucusoglu, a déclaré que les forces de l'Unité de protection du peuple kurde (YPG) en Syrie ne s’étaient pas complètement retirées de la région Nord-Est de la Syrie en vertu de l'accord conclu entre la Turquie et la Russie, tandis que la date limite approchait. Ankara a déclaré que si les YPG ne se retiraient pas conformément à l'accord, les forces turques élimineraient le « groupe terroriste ».
* Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (SOHR), plusieurs convois militaires américains ont franchi la frontière irakienneet ont été redéployés sur des bases situées dans le Nord de la Syrie. Plus de 500 soldats et équipements américains seraient arrivés sur une base de l'autoroute M4 en Syrie, parallèle à la frontière avec la Turquie. Cette décision est contraire à la déclaration du Président américain de retirer toutes les troupes américaines de la région.