Selon M. Nguyễn Hữu Tiến, chef adjoint du Département de la science, de la technologie, de l'environnement et des matériaux de construction (ministère de la Construction), la création de ces zones constitue une étape clée dans la stratégie de développement urbain durable.
Le ministère de la Construction a publié des réglementations accordant la priorité aux véhicules propres, tout en imposant des restrictions aux modèles les plus polluants dans certaines zones urbaines.
Hanoï a déjà commencé à expérimenter ces mesures dans les districts de Hoàn Kiếm et Ba Đình, avant une extension progressive à d'autres quartiers. Parallèlement à cela, la capitale renforce ses actions pour améliorer la qualité de l'air, en investissant dans des systèmes de surveillance et en réduisant les particules fines issues du trafic et des chantiers de construction.
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De son côté, Hô Chi Minh-Ville met en place des initiatives similaires, misant sur le développement des transports en commun propres, notamment les bus électriques et le métro, pour atténuer la pollution atmosphérique.
Les experts soulignent que pour réussir cette transition vers une mobilité plus verte, il est essentiel d'accompagner ces mesures par des incitations économiques et des infrastructures adaptées, comme la mise en place de bornes de recharge pour véhicules électriques avec des frais raisonnables.
Mais le changement passe aussi par une évolution des mentalités et des habitudes de déplacement des habitants.
L'objectif fixé à l'horizon 2030 est ambitieux : assurer une transition complète vers des transports publics électriques, afin de contribuer à la réduction des émissions, à la préservation de l'environnement et à un développement urbain plus durable.