Ho Chi Minh-Ville vise à traiter 90 % de ses déchets ménagers par des technologies modernes

Ho Chi Minh-Ville (au Sud du Vietnam) ambitionne de traiter 90 % de ses déchets solides ménagers à l’aide de technologies avancées d’ici à 2030, selon le Service municipal de l’Agriculture et de l’Environnement.

Un point de collecte de déchets informel sur la rue Hoang Hoa Tham, dans l'ancien district de Binh Thanh, le 5 août 2019. Photo : vnexpress.net
Un point de collecte de déchets informel sur la rue Hoang Hoa Tham, dans l'ancien district de Binh Thanh, le 5 août 2019. Photo : vnexpress.net

L’information a été annoncée par le directeur adjoint du Service de l’Agriculture et de l’Environnement de Ho Chi Minh-Ville, Nguyen Hong Nguyen, lors d’une réunion sur la gestion des déchets solides ménagers tenue dans l’après-midi du 17 juillet.

Actuellement, environ 99,3 % des déchets solides ménagers produits sur le territoire de la ville sont collectés, transportés et traités. Parmi eux, environ 40 % sont traités par incinération, compostage ou recyclage, tandis que les 60 % restants sont mis en décharge.

D’ici à 2030, la ville vise un taux de collecte et de traitement des déchets solides ménagers de 100 %, dont 90 % seront traités à l’aide de technologies modernes.

Actuellement, deux projets d’incinérateurs sont prévus dans les communes de Thanh An et An Thoi Dong (anciennement rattachées au district de Can Gio). L’un des incinérateurs, d’une capacité de cinq tonnes par jour, a déjà été approuvé par le Comité populaire de la ville de Thanh An.

Depuis la fusion administrative, Ho Chi Minh-Ville génère en moyenne 14 000 tonnes de déchets solides ménagers par jour.

Sur ce total, l’ancienne zone de Ho Chi Minh-Ville en représente environ 10 500 tonnes, tandis que les anciennes provinces de Binh Duong et Ba Ria – Vung Tau en génèrent respectivement 2 400 et 1 100 tonnes.

Le service municipal de l’Agriculture et de l’Environnement reconnaît que la gestion des déchets solides soulève plusieurs difficultés.

Notamment, les normes économiques et techniques ainsi que les modalités d’utilisation des fonds destinés à l’assainissement environnemental ne sont pas encore clairement définies dans la loi sur la protection de l’environnement de 2020, et restent incohérentes entre les anciennes entités administratives.

L’absence de réglementation sur les taux forfaitaires de coûts généraux et de bénéfices pour les services de collecte, de transport et de traitement des déchets solides ménagers et de nettoyage public complique l’évaluation et l’approbation des plans tarifaires.

En outre, les modèles de gestion de ces services diffèrent entre les trois anciennes localités avant la fusion.

Présidant la réunion, Bui Minh Thanh, vice-président du Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville, a demandé aux localités et aux entreprises de faire remonter de manière détaillée les obstacles rencontrés et de proposer des solutions.

Ces contributions permettront à la Ville d’élaborer un plan global de gestion des déchets solides, ainsi que de promulguer un règlement uniforme applicable à l’ensemble du territoire fusionné.

Bui Minh Thanh a également insisté pour que les communes, quartiers et zones spéciales renforcent la gestion des sites de traitement des déchets, passent des contrats avec des prestataires de traitement pour opérer la transition de la mise en décharge vers l’incinération avec valorisation énergétique.

Il a aussi demandé de procéder à la réhabilitation des anciennes décharges désaffectées, afin de restituer des terrains propres au profit de la ville.

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