Journée mondiale de la Santé: L'ONU appelle à améliorer la sécurité alimentaire

Nhân Dân en ligne - À l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé, ce mardi, l'ensemble des acteurs impliqués dans la production, la distribution et la consommation des aliments à améliorer la sécurité de tous les maillons de la chaîne alimentaire.

Dans un marché en plein air en Haute-Savoie, en France, un homme vend des légumes produits en respectant les normes recommandées par l’OMS. Photo OMS.
Dans un marché en plein air en Haute-Savoie, en France, un homme vend des légumes produits en respectant les normes recommandées par l’OMS. Photo OMS.

«Depuis les fermes jusqu'à nos assiettes»

Selon M.Ban, les nouveaux modes de production, de distribution et de consommation des denrées alimentaires, l'apparition de bactéries résistantes et le développement des voyages et du commerce rendent encore plus compliquée la gestion des pathogènes et des contaminants une fois qu'ils se sont introduits dans notre chaîne alimentaire.

Il a insisté sur la dangerosité «largement méconnue et souvent négligée» de certains aliments pour la santé en appelant tous ceux qui sont impliqués dans la production, la distribution et la préparation des aliments à tout faire pour en garantir la sécurité alimentaire.

Le Secrétaire général a par ailleurs mis en évidence de l’importance de la production d'aliments sans danger pour les économies, laquelle favorise le commerce et le tourisme et est une des bases de la sécurité alimentaire et du développement durable.

La sécurité alimentaire est aussi essentielle du point de vue de l'éducation, a-t-il souligné, dans la mesure où les enfants malades ne vont pas à l'école, or c'est à l'école que la prochaine génération de consommateurs peut apprendre les pratiques de base en matière de sécurité alimentaire.

«En cette Journée mondiale de la santé, il nous faut nous demander si les aliments que nous consommons sont vraiment sans danger. Nous avons tous notre part de responsabilité pour qu'il en soit ainsi: depuis les fermes jusqu'à nos assiettes», a conclu le chef de l'ONU.