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Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du WEF, prend la parole lors de l'événement. |
Une transformation inédite portée par la révolution technologique
Comparant la transition actuelle aux révolutions industrielles précédentes, Klaus Schwab a insisté sur l’accélération sans précédent du changement. Cette transformation est alimentée par les progrès de l’intelligence artificielle, de l’informatique quantique et des monnaies numériques, ainsi que par d’autres technologies émergentes. Contrairement aux mutations passées qui s’étendaient sur plusieurs générations, l’adaptation à cette nouvelle révolution se mesure désormais en années.
Selon lui, cette dynamique redéfinit les fondements des économies mondiales, désormais axées sur la connaissance, les données et l’intelligence artificielle. Face à cette réalité, les gouvernements doivent impérativement s’adapter à un rythme effréné, en garantissant des infrastructures modernes et en renforçant la coopération entre les États, les entreprises et la société civile, afin que cette transformation bénéficie à l’ensemble de la population.
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WGS-2025 rassemble plus de 30 chefs d’État et de gouvernement, 80 organisations internationales et régionales, ainsi que 140 délégations gouvernementales. |
L’éducation et le développement des compétences, clés de l’avenir
Pour façonner cette nouvelle ère, le développement des talents constitue un impératif stratégique, a souligné Schwab. Selon une étude du WEF, 50 % des emplois seront directement ou indirectement affectés au cours des 5 à 10 prochaines années. Dès lors, le rôle de l’éducation devient central, non seulement pour préparer les individus aux nouveaux défis, mais aussi pour garantir une transition harmonieuse vers l’économie du savoir.
Insistant sur la nécessité d’un cadre éthique international autour des technologies émergentes, il a appelé à une coopération mondiale renforcée. Celle-ci vise à maximiser les opportunités offertes par ces avancées tout en limitant leurs risques.
L’un des enjeux majeurs réside également dans l’acceptabilité sociale de ces transformations. La rapidité et la complexité des progrès technologiques suscitent des inquiétudes croissantes au sein du public. Face à cela, les gouvernements doivent assumer leur responsabilité, en mettant l’accent sur l’éducation et la formation, afin que les sociétés perçoivent ces évolutions comme des opportunités plutôt que comme des menaces.
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WGS-2025 se tient du 11 au 13 février à Dubaï. |
Un appel à l’optimisme et à l’action collective
Concluant son discours sur une note d’optimisme constructif, Klaus Schwab a rappelé que l’avenir n’est pas prédéterminé : il dépend des actions collectives menées dès aujourd’hui. Il a également mis en garde contre un danger majeur : non seulement la perte de confiance envers les gouvernements, mais aussi la défiance croissante envers l’avenir lui-même.
Le sommet mondial des gouvernements 2025 rassemble plus de 30 chefs d’État et de gouvernement, 80 organisations internationales et régionales, ainsi que 140 délégations gouvernementales. Son programme comprend 21 forums mondiaux dédiés aux grandes tendances et transformations futures, plus de 200 sessions réunissant 300 intervenants de renom (chefs d’État, ministres, experts, penseurs et décideurs), ainsi que 30 réunions ministérielles et tables rondes regroupant plus de 400 ministres.
Dans ce cadre, 30 rapports stratégiques seront publiés en partenariat avec des institutions de recherche internationales, afin de proposer des feuilles de route pour une gouvernance adaptée aux défis de demain.
