L’évaluation a été faite par des spécialistes de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) après avoir effectué une inspection du 1er au 5 juillet de la zone, qui, avec une superficie de plus de trois mille kilomètres carrés, abrite 250 000 personnes appartenant à neuf groupes ethniques minoritaires.
Lors d’une séance de travail avec les autorités locales, le président du Conseil du Réseau mondial des géoparcs de l'Unesco, Guy Martini, a salué les efforts de Cao Bang pour protéger les paysages naturels et les valeurs géologiques, historiques et touristiques du site, ainsi que les identités culturelles des communautés minoritaires.
Il a recommandé que la ville accorde plus d'attention à la protection de l'environnement, exploite les valeurs culturelles liées à l'agriculture, développe des produits touristiques typiques et crée plus d'emplois et de moyens de subsistance pour les minorités ethniques, en plus de stimuler la participation des habitants à la conservation du géoparc.
Les scientifiques ont découvert et évalué plus de 130 patrimoines géographiques dans cette zone, parmi lesquels des paysages karstiques, des rivières, des lacs et des grottes souterraines, des fossiles et des lignes de démarcation entre les unités géographiques, les failles et les différents minéraux, qui témoignent de l'histoire de 500 millions d'années d'évolution dans la réserve.
Non Nuoc Cao Bang possède également des sites touristiques de renom tels que Phia Oac, Phia Den, le lac Thang, la grotte Nguom Ngao et la cascade Ban Gioc, ainsi que des vestiges historiques et culturels, y compris les capitales de diverses dynasties féodales et des reliques de la révolution du peuple vietnamien contre les envahisseurs.
En 2018, Non Nuoc Cao Bang s’est vu décerner le titre de géoparc mondial par l'Unesco, pour devenir la deuxième réserve de ce type au Vietnam, après le plateau rocheux de Dông Van.