Le texte affirmait qu'il était « impératif » d'avoir « un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous les côtés », de faciliter l'acheminement de l'aide « essentielle » et de soutenir les pourparlers en cours entre Israël et les militants du Hamas pour mettre un terme durable aux hostilités, lié à la libération de tous les otages.
L'ambassadeur russe Vassily Nebenzia a déclaré que les États-Unis avaient promis à maintes reprises un accord pour mettre fin aux combats. Selon lui, les États-Unis essayaient de «vendre un produit» au Conseil en utilisant le mot ‘impératif’ dans leur résolution. « Cela ne suffit pas» et le Conseil doit «exiger un cessez-le-feu », a-t-il dit.
Ce vendredi également, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a rencontré en Israël Benjamin Netanyahu, qu’il a pressé d'agir pour accroître l'aide humanitaire à Gaza. Le Premier ministre israélien a affirmé à Anthony Blinken qu'Israël mènerait une offensive à Rafah, même sans le soutien de Washington. Une opération militaire d’envergure contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, “risque d’isoler Israël davantage”, a mis en garde Anthony Blinken.
Toujours ce vendredi, l'armée israélienne a confirmé avoir arrêté des centaines de militants du Hamas et du Jihad islamique, dont plusieurs hauts responsables de la sécurité et commandants militaires, lors de son raid visant Al Shifa, le principal hôpital de Gaza, le 18 mars. Les Forces de défense israéliennes ont également mené vendredi de nombreuses frappes aériennes contre un certain nombre de bâtiments utilisés par les forces du Hezbollah dans les régions de Khiam, Ayta ash-Shab et Taybeh, au sud du Liban.