Déjà, le 3 octobre 2023, Human Rights Watch (HRW) a appelé le Vietnam à réformer d’urgence les droits de l’homme avant le cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Pour étayer ses propos, elle s’appuie sur des informations glanées auprès des individus et des groupements hostiles au Vietnam au lieu des fondements et arguments véridiques.
Ensuite, le 11 janvier 2024, HRW a publié son rapport annuel sur les pratiques et tendances en matière de droits humains dans plus de 100 pays en 2023, dans lequel elle a parlé de "morosité" dans ses évaluations de la situation des droits de l’homme au Vietnam.
Rejetant ce rapport, la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Pham Thu Hang est catégorique.
"Nous réfutons et condamnons totalement la soi-disant Human Rights Watch pour ses informations factuelles inexactes et fabriquées", a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
La diplomate a indiqué que ce n’était pas la première fois que HRW avance des arguments accusateurs avec des intentions malveillantes visant le Vietnam, dans le but de saboter le développement socio-économique du pays et de semer la désunion entre le Vietnam et la communauté internationale.
Les efforts, la détermination et les réalisations du Gouvernement vietnamien pour garantir les droits fondamentaux de l’homme ont été démontrés à travers les résultats du développement socio-économique du Vietnam et ont déjà été reconnus et hautement appréciés par la population nationale et la communauté internationale, a-t-elle ajouté.
D’ici à l’adoption des résultats de l’EPU par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU lors de sa 57e session en septembre 2024, sans surprise, de nombreuses organisations réactionnaires chercheront encore à entraver le chemin du Vietnam vers son affirmation sur la scène internationale.
Cependant, les efforts et les réalisations du Vietnam dans la promotion et la garantie des droits de l’homme ont été clairement reconnus par la communauté internationale, comme l’illustre le fait que les membres de l’ONU ont élu à deux reprises le pays au Conseil des droits de l’homme pour les mandats 2014 - 2016 et 2023 - 2025.
Pendant ce temps, des forces hostiles et réactionnaires inventent des soi-disant "prisonniers de conscience", des "victimes d’injustice", des "militants pour la démocratie"... pour transformer les transgresseurs de la loi en "soldats patriotiques".
Le but consiste d’une part, à tromper l’opinion publique, et d’autre part, à faciliter leurs campagnes de collecte de dons pour le compte des organisations réactionnaires telles que "Association des femmes de la Nouvelle démocratie", "Freedom House", "La jeunesse patriotique", "Parti pour la réforme du Vietnam" (Viêt Tân).
Pour preuve, pendant de nombreuses années, Việt Tân a collecté des centaines de millions de dongs et des milliers de dollars de dons au pays et à l’étranger pour attribuer le prix "Giải thưởng Tinh thần Trần Văn Bá" à des "prisonniers de conscience" et des "militants pour la démocratie". Mais les récipiendaires se comptaient sur les doigts d’une main, récompensés au maximum de quelques centaines de dollars, laissant ses donateurs deviner à qui les dons sont-ils destinés.
Les forces hostiles et réactionnaires utilisent le couvert de la démocratie et des droits de l’homme, gonflent des lacunes de l’administration, en particulier dans les zones de minorités ethniques, pour semer la discorde, saper la solidarité nationale et inciter à la violence.
Après l’attaque terroriste du 11 juin 2023 dans la province de Dak Lak, l’un des assaillants arrêtés, Y Chanh Niê, domicilé dans le district de Krông Búk, a reconnu "agir selon les dires de certains protagonistes qui lui ont promis des merveilles". Il a été condamné à la perpétuité pour "terrorisme contre le pouvoir populaire".
Les forces hostiles et réactionnaires calomnient souvent le Vietnam en l’accusant de violer les droits fondamentaux de l’homme, d’opprimer les soi-disant "dissidents". Depuis de nombreuses années, aux mois de mai (dernièrement le 11 mai 2023), le congressman américain Chris Smith a initié un projet de loi sur les droits de l’homme au Vietnam pour forcer le département d’Etat américain à mettre les droits de l’homme en relation avec les négociations avec le Vietnam.
Il s’agit clairement d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Vietnam, allant non seulement à l’encontre de la tendance au développement des relations entre le Vietnam et les États-Unis, mais aussi du principe du respect du droit à l’autodétermination nationale dans les relations internationales contemporaines reconnu par la Charte de l’ONU. Par conséquent, un tel projet de loi n’a jamais été adopté par les deux chambres du Congrès américain pour être validé.
Les forces hostiles et réactionnaires profitent également du fait que l’Union européenne (UE) et certains pays occidentaux adoptent des projets de loi, résolutions et rapports annuels dont les contenus déforment la situation de la démocratie et des droits de l’homme au Vietnam pour calomnier le pays en l’accusant de violer la démocratie, les droits de l’homme, de sévir contre les religions pour amener la communauté internationale à comprendre à tort et à travers la réalité au Vietnam.
Cependant, l’élection du Vietnam, à deux reprises, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU avec un nombre très élevé de voix, est "tout à fait légitime" selon l’ancien président de l’Association d’amitié franco-vietnamienne (AAFV), Gérard Daviot. "C’est un chemin qui est tout tracé. Je pense que le Vietnam est sur la bonne voie. Je vois d’un très bon œil le chemin parcouru par le Vietnam. C’est une reconnaissance internationale. Je félicite ses dirigeants et son peuple d’être aujourd’hui parmi les pays honorés aux droits de l’homme", a-t-il déclaré.
Au Vietnam, les droits de l’homme en matière politique, civile, économique, culturelle et sociale sont respectés, sont concrétisés en des droits civiques et définis par la Constitution et la loi. Compatible avec les dispositions du droit international, la Constitution du Vietnam de 2013 dispose que "les droits de l’homme et les droits du citoyen ne peuvent être restreints que dans des circonstances impératives pour des raisons de défense nationale, de sécurité nationale, d’ordre et de sécurité sociaux, de moralité sociale et de santé de la communauté".
Les Vietnamiens sont désormais de plus en plus informés, et se sont dotés des capacités de "se défendre" des intox, notamment celles qui déforment la situation du pays sur les réseaux sociaux. Les complots, ourdis de l’intérieur ou de l’extérieur, échoueront tôt ou tard face à l’esprit inébranlable de solidarité nationale et à l’aspiration au développement d’un pays prospère et heureux, qui garantit que "le peuple sait, le peuple discute, le peuple fait, le peuple contrôle, le peuple surveille, le peuple bénéficie".
Les images du président américain Barak Obama dégustant ce plat traditionnel "bun cha" (vermicelles de riz au porc grillé) dans un restaurant à Hanoi, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, mangeant un "banh mi" (sandwich vietnamien) dans une rue à Dà Nang, le Premier ministre canadien Justin Trudeau buvant du café sur les trottoirs à Hô Chi Minh-Ville, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte dégustant du thé au cœur de Hanoi valent mille mots sur un Vietnam paisible et hospitalier.
"Jamais le pays n’a eu une œuvre, un potentiel, une position et un prestige aussi importants qu’aujourd’hui", a écrit avec humilité et fierté le Secrétaire général Nguyên Phu Trong. Les réalisations du Vietnam en matière de droits de l’homme ont été reconnues par la communauté internationale. En dépit des risques de sabotage, le Vietnam est toujours confiant et déterminé à développer le pays sur la voie choisie, dans lequel l’homme est à la fois le centre, le sujet, le moteur et la finalité du processus de développement.