Doté d’un budget de 400.000 dollars pour trois ans 2019-2021, ce partenariat a pour but de fournir des preuves probantes pour aider à élaborer des politiques et programmes susceptibles de régler le fardeau des maladies liées au virus du papillome humain (VPH) et de faciliter l’expansion des programmes de vaccination anti-VPH au Vietnam.
Il vise également à sensibiliser et à encourager les parties prenantes au niveau national et local à s’attaquer au fardeau des maladies liées au VPH, notamment en appuyant les efforts pour élargir la vaccination anti-VPH et élaborer un itinéraire national de vaccination.
Le VPH est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. Il se transmet principalement par contact sexuel et la plupart des personnes sont contaminées au tout début de leur activité sexuelle.
Si la plupart des infections à VPH disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses guérissent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à VPH vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer invasif du col de l’utérus existe pour toutes les femmes.
Un cancer du col met 15 à 20 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal. Il peut mettre 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affaibli, comme celles souffrant d’une infection à VIH non traitée.
La vaccination est, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sûre et indispensable pour éliminer le cancer du col de l’utérus, mais ne remplace pas le dépistage de cette maladie. Le cancer du col de l’utérus est curable s’il est diagnostiqué à un stade précoce.
Les vaccins anti-VPH donnent de meilleurs résultats s’ils sont administrés avant l’exposition au VPH. Par conséquent, l’OMS recommande de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans.
Quelque 570.000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués dans le monde en 2018, selon les chiffres du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS. 310.000 femmes en meurent chaque année, essentiellement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.