Le forum a attiré la participation de plus de 200 représentants d’entreprises mongoles et de près de 80 représentants venus de plus de 50 entreprises vietnamiennes, au sein desquelles de nombreuses entreprises avaient établi leurs relations commerciales.
Lors de son discours d’ouverture, le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Tran Thanh Nam, a hautement apprécié l’initiative et les efforts de l’ambassade du Vietnam en Mongolie dans l’organisation de cet événement dans le contexte où les deux pays mettent en œuvre leur programme de relance et de développement socioéconomique post-Covid-19 et malgré la complication de la situation internationale.
Il a souligné l’importance du courage, de la créativité et de la capacité d’adaptation de chaque gouvernement et des entreprises des deux pays.
Il a déclaré que la Mongolie disposait de vastes steppes et des conditions naturelles favorables au développement des plantes médicinales et de l’élevage, d’une culture spéciale pour développer le secteur touristique et d’une position géographique favorable au développement économique.
L’ambassadeur du Vietnam en Mongolie, Doan Khanh Tam, a affirmé que le Vietnam attachait toujours de l’importance et souhaitait développer de manière globale ses relations avec la Mongolie, considérant la coopération économique et commerciale comme un moteur important de la coopération bilatérale.
L’ambassadeur vietnamien en Mongolie, Doan Khanh Tam, prend la parole lors du forum. Photo : Ambassade du Vietnam en Mongolie.
Avant la pandémie de Covid-19, les échanges commerciaux bilatéraux, malgré des difficultés rencontrées dans de nombreux secteurs, dont le transport, avaient augmenté de 10 à 15 % en moyenne. Les deux pays ont atteint initialement l’objectif d’augmenter les échanges commerciaux bilatéraux comme indiqué lors de la 17e session du Comité intergouvernemental des deux pays, qui a eu lieu en décembre 2019 (100 millions de dollars).
Il a souligné que son pays possédait un marché de plus de 100 millions de personnes avec une population jeune à l’âge d’or et une classe moyenne en croissance rapide.
Une fois que les entreprises mongoles auront établi leur partenariat avec les entreprises vietnamiennes, elles auront la possibilité d’accéder au marché de l’ASEAN ainsi qu’au marché mondial, car le Vietnam a signé plus de 17 accords de libre-échange, dont l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP) et l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam (EVFTA).
Il a estimé que les deux pays disposaient d’un fort potentiel pour promouvoir leur coopération dans l’agriculture, le tourisme, l’éducation et la formation, les sciences, les technologies de l’information, la transformation numérique et l’économie numérique, l’énergie, l’exploration et la fabrication pétrolière et gazière, ainsi que la participation à des projets liés à l’énergie, à l’éolien renouvelable et à l’énergie solaire.
Une vue générale du forum. Photo : Ambassade du Vietnam en Mongolie.
Lors du Forum, la secrétaire générale du MNCCI, Bayasgalan, a souligné que la signature du premier accord commercial historique en 1957, juste 3 ans après avoir établi des relations diplomatiques avait prouvé une coopération économique et commerciale de longue date entre les deux pays.
Elle a affirmé que le MNCCI était toujours prêt à travailler en étroite collaboration avec l’ambassade du Vietnam en Mongolie, dans la recherche d’opportunités de coopération entre les entreprises vietnamiennes et mongoliennes, en vue d’élargir le cadre de coopération économique, commerciale et d’investissement entre les deux pays.
Le représentant du ministère mongolien des Affaires étrangères, Ochir-Erdene, a affirmé que la participation de centaines d’entreprises opérant dans l’agriculture, l’alimentation, l’énergie, la construction, les produits pharmaceutiques, les équipements médicaux, l’immobilier, le tourisme, l’exploitation et le traitement des minerais et le transport et la logistique au Forum avait témoigné leur souhait d’établir une coopération efficace et de trouver conjointement des solutions pour surmonter les obstacles rencontrés dans le transport et la logistique, créant ainsi des conditions favorables au commerce, à l’attrait des investissements et à la mise en œuvre des programmes et projets de coopération dans les temps à venir.