Le 7 octobre, le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche a délivré un certificat de protection des indications géographiques pour le fruit du dragon de Binh Thuân.
Après le litchi « thieu » de Luc Ngan, le fruit du dragon de Binh Thuân est donc devenu le 2e fruit bénéficiant de la protection des indications géographiques au Japon
Réputé pour être un marché difficile, avec des règlementations très strictes sur la protection des indications géographiques, l’enregistrement de la protection des indications géographiques du fruit du dragon Binh Thuan au Japon a été longue et compliquée.
C’est le département de la propriété intellectuelle du ministère des Sciences et des Technologies qui a achevé le dossier d’enregistrement de la protection des indications géographiques répondant aux règles de la loi japonaise.
Le certificat de protection des indications géographiques permet non seulement de protéger les marques des produits agricoles vietnamiens, mais encore d’augmenter leurs débouchés à l’étranger.
Dinh Huu Phi, directeur du Département de la propriété intellectuelle : « les produits bénéficiant de la protection des indications géographiques au Japon inspirent confiance aux consommateurs japonais et auront un prix beaucoup plus élevé que les autres produits de même genre ».
Au Vietnam, la province de Binh Thuân est connue en tant que royaume des fruits du dragon avec plus de 33 750 ha. En 2020, la production provinciale a atteint près de 700 000 tonnes. Toutefois, la commercialisation de cette production reste assez aléatoire.
L’offre est bien trop élevée par rapport à la demande, conduisant de nombreuses entreprises à chercher à développer des produits dérivés de ce fruit.
Actuellement, Binh Thuân compte une dizaine de compagnies et de coopératives spécialisées dans la transformation du fruit du dragon telle que la confiture, le jus et le sirop. De ce fait, la transformation de ce fruit est l’une des orientations commerciales à forts potentiels, en termes d’utilisation de la production, de création d’emplois locaux et, plus largement, de développement socioéconomique de la province.
La Chine demeure en ce moment le premier client en représentant plus de 90% du total des exportations vietnamiennes. Cependant, en raison de l'épidémie, une forte baisse a été observée.