S’exprimant lors d’une conférence récapitulative organisée en format hybride sur le travail financier et budgétaire en 20204 et le déploiement des tâches pour 2025, le chef du gouvernement a salué les résultats obtenus par le secteur en 2024 qui ont contribué aux réalisations socio-économiques du pays.
Il a cité à ce titre le maintien de la stabilité macroéconomique, le contrôle de l’inflation, l’assurance des grands équilibres, la bonne mise en oeuvre des mesures de sécurité sociale, le règlement rapide des conséquences du super-typhon Yagi, le plus grand stock d’investissements directs étrangers et le volume record des échanges commerciaux.
Le secteur a promu son rôle dans la gestion de la politique budgétaire, la création des sources de revenus, l’économie des dépenses courantes, le soutien financier aux personnes pauvres, l’exonération des impôts, frais et charges d’une valeur de près de 200 000 milliards de dôngs pour les particuliers et les entreprises, ainsi que le contrôle de la dette publique, de la dette gouvernementale et de la dette extérieure dans les seuils tolérés, s’est-il félicité.
Selon les chiffres communiqués lors de la conférence, les collectes budgétaires de l’Etat ont augmenté de 19,1% par rapport aux estimations et 15,5% par rapport à 2023 pour atteindre un record d’environ 2 millions de milliards de dôngs, ce malgré les mesures d’exonération, de réduction et d’échelonnement des impôts estimés à 197 300 milliards de dôngs.
Le dirigeant a également exhorté de redoubler d’efforts pour accomplir les objectifs pour 2025, à commencer par la restructuration de l’appareil de manière à être rationnalisé, compact, solide, efficient et efficace; la préparation des congrès du Parti à tous les niveaux en vue du XIVe Congrès national du Parti; et la réalisation d’une croissance à deux chiffres.
En particulier, le Premier ministre Pham Minh Chinh a souligné l’importance de la réforme institutionnelle, la qualifiant de percée des percées et de moteur du développement, ainsi que la gestion flexible et efficace de la politique budgétaire expansionniste combinée à la politique budgétaire favorable à la croissance, et l’accélération du décaissement des fonds d’investissement publics.
Le secteur financier doit continuer à développer de manière synchrone et à élever la qualité du marché des valeurs mobilières, des obligations et de l’assurance ; à renforcer la discipline et l’ordre financiers, la lutte contre la contrebande, la fraude commerciale, la contrefaçon et à entreprendre la transformation numérique, a-t-il indiqué.
Il doit en même temps promouvoir son intégration et sa coopération dans la finance internationale, et évaluer l’impact de la mise en œuvre des accords de libre-échange et l’évolution de la concurrence commerciale entre les grands pays pour en trouver des solutions de réponse, contribuer à assurer la macroéconomie et la croissance, et concentrer les investissements sur les grands projets transformateurs, a-t-il ajouté.