Un certain nombre de rapporteurs qui ont été invités à assister à la réunion, se sont déclarés préoccupés par la situation actuelle au Myanmar, mettant en garde contre les risques de crise économique, de pénurie alimentaire, de santé ainsi que de guerre civile.
Plusieurs rapporteurs ont appelé à enrayer la spirale de la violence, à éviter d’aggraver les tensions et proposé de résoudre les différends et désaccords par le dialogue et la réconciliation conformément aux souhaits du peuple birman.
S’exprimant lors de la réunion, le chef de la mission du Vietnam auprès de l’ONU, Dang Dinh Quy, souligné que la priorité absolue actuelle était d’assurer la vie, la sécurité et la sûreté de tous et une aide humanitaire sans entrave pour ceux qui en ont besoin, notamment les groupes défavorisés.
L’ambassadeur Dang Dinh Quy a exhorté les parties prenantes à s’abstenir d’actes de violence, à mener un dialogue et une réconciliation selon la volonté et l’aspiration du peuple birman, pour la paix et la stabilité dans la région.
Il a estimé que la communauté internationale devrait apporter une contribution constructive pour aider le Myanmar à prévenir la violence, à promouvoir un environnement propice au dialogue et à la réconciliation et à respecter les principes d’indépendance, de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’unité du Myanmar.
Le représentant du Vietnam a indiqué soutenir le rôle de l’envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le Myanmar et appelé les parties à faciliter le déplacement de cette envoyée de l’ONU au Myanmar.
Il a affirmé que les 55 millions de Birmans sont membres de la grande famille de l’ASEAN et que l’ASEAN est toujours prête à aider le Myanmar de manière pacifique et constructive grâce aux mécanismes pertinents.
Les membres de l’ASEAN, dont le Vietnam, travaillent avec les parties prenantes pour promouvoir le dialogue et faciliter la recherche d’une solution à ce problème. L’ambassadeur Dang Dinh Quy a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts et la position de l’ASEAN, et a souhaité que les discussions à l’ONU sur des questions connexes importantes nécessitent une consultation complète avec les pays de l’ASEAN et d’autres pays dans la région.
Les réunions en «formule Arria» des rencontres informelles qui permettent aux membres du Conseil de sécurité de discuter des questions importantes, nouvellement émergentes avec la participation des pays dans et hors du Conseil de sécurité ainsi que des organisations concernées.
Elles donnent aux membres du Conseil de sécurité concernés la possibilité d’avoir des échanges directs avec des représentants de gouvernements et d’organisations internationales ainsi qu’avec des parties non étatiques, sur des questions qui les préoccupent et qui relèvent de la responsabilité du Conseil de sécurité.