Le Vietnam, c’est mon pays d’adoption

Nhân Dân en ligne - Patrick Chung, directeur général de la société papetière Lee & Man Vietnam, considère la province de Hâu Giang (Vietnam) comme son deuxième pays natal et il pense y rester après sa retraite.

Patrick Chung (au centre) considère la province Hâu Giang (au Sud du Vietnam) comme son deuxième pays natal. Photo : DT.
Patrick Chung (au centre) considère la province Hâu Giang (au Sud du Vietnam) comme son deuxième pays natal. Photo : DT.

Un développement socio-économique stable aide le Vietnam à attirer les investissements de partout dans le monde. En 2018, le Vietnam a été élu le pays le plus convoité par les investisseurs en Asie, par le magazine américain Forbes, avec 17 milliards de dollars d’investissement direct étranger engagés. L’implantation des entreprises internationales au Vietnam a renforcé la présence des experts étrangers dans le pays.

Patrick Chung est l’un des hommes d’affaires étrangers qui sont venus travailler et vivre au Vietnam. Ce Hongkongais a commencé il y a plus de 10 ans sa carrière dans le groupe Lee & Man, l’une des plus grandes entreprises papetière chinoises d’Asie. Il a été très intéressé par le projet de création d’une papeterie au Vietnam, ce qui l’a emmené à Châu Thành, un district de la province de Hâu Giang, dans le delta du Mékong.

« Châu Thành est identique au lieu où je suis né et j’ai grandi à Hong Kong. Je le ressens à travers le climat, l’espace et le style de vie des habitants. Les petites maisons dans lesquelles habitent plusieurs générations m'ont rappelé mon enfance il y a 40 ans. C’est ma première impression sur le Vietnam, en particulier Châu Thành », a-t-il confié.

Selon lui, les Vietnamiens travaillent avec beaucoup de zèle. Lorsqu’ils ont terminé leur travail, ils reviennent dans leur famille et profitent de ce temps avec leurs proches. « J’aime ce mode de vie », a-t-il dit, soulignant la philosophie qu’il apprécie bien « Travailler dur, jouer dur ».

« J’aime la vie paisible au Vietnam, à tel point que ma femme et moi-même pensons y rester après ma retraite. La langue est le plus gros obstacle à la communication sans pour autant m’empêcher de comprendre la façon dont les Vietnamiens travaillent et profitent de la vie. Au début, les voisins, surtout les enfants, avaient peu de contact avec moi, peut-être parce que je ne parlais pas le vietnamien. J'essaie d'apprendre les salutations de base et d’enrichir progressivement mon vocabulaire. »

Selon Patrick Chung, ce qui l’a touché est l’hospitalité des habitants qui le fait se sentir comme chez lui.

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