S’entretenant avec l’Agence vietnamienne d’Information à l’issue de sa visite de travail du 13 au 14 mars au Vietnam, le responsable a mis en avant l’ancienneté des relations très étroites datant de l’époque de feu les présidents indonésien Sukarno et vietnamien Hô Chi Minh.
Le président de la KADIN a déclaré que de plus en plus d’entreprises indonésiennes souhaitent accroître leurs investissements au Vietnam et vice versa, les entreprises vietnamiennes souhaitaient également étendre leur présence en Indonésie.
Du côté indonésien, de grandes entreprises telles que Ciputra (immobilier) et Japfa (élevage) ont beaucoup investi sur le marché vietnamien.
Mais Arsjad Rasjid a souligné que la partie indonésienne souhaite que ces activités se renforcent davantage, en particulier lorsque les deux pays veulent atteindre l’objectif d’augmenter le commerce bilatéral à 15 milliards de dollars en 2028, contre environ 13 milliards de dollars en 2022.
Le Vietnam et l’Indonésie ciblent l’objectif de porter leurs échanges à 15 milliards de dollars en 2028. Photo : VNA.
Avant sa visite au Vietnam, Arsjad Rasjid s’est rendu à Singapour où il a rencontré de nombreux investisseurs institutionnels sur place, ainsi qu’aux Philippines, en Malaisie pour écouter les opinions des entreprises, notamment les PME, sur l’ASEAN.
Ces investisseurs institutionnels ont tous exprimé leur désir d’augmenter les investissements dans la région de l’ASEAN, en particulier en Indonésie et au Vietnam, en raison de leur situation politique stable qui leur ont aidé à maintenir une bonne dynamique de croissance économique et à maîtriser avec succès l’inflation, a-t-il fait savoir.
Les deux pays devraient promouvoir davantage l’élan de la coopération commerciale et d’investissement dans divers domaines pour tirer parti de cet engouement, a-t-il déclaré, se disant convaincu que les activités de commerce et d’investissement accrus permetteront d’atteindre, voire dépasser, l’objectif de 15 milliards de dollars d’échanges commerciaux dans les cinq prochaines années.
L’ASEAN est le point lumineux de la croissance économique mondiale avec un taux de croissance moyen de 5,5%, a-t-il plaidé, constatant que les pays de l’ASEAN ont également bien maîtrisé l’inflation, se sont rapidement rétablis après la pandémie de Covid-19 et ont assuré la stabilité politique et économique.
Le président de la KADIN et président de l’ASEAN-BAC 2023 a indiqué qu’avec une économie de 5 000 milliards de dollars et une population de plus de 700 millions d’habitants, la contribution de l’ASEAN à l’économie mondiale est supérieure à celle de l’Union européenne (UE) ou des États-Unis.
Mais pour vraiment profiter ces avantages, les pays de l’ASEAN doivent accroître les investissements, le commerce et la connectivité pour aider le bloc régional à devenir le point névralgique de la croissance économique mondiale.
Les entreprises et les gouvernements des pays de l’ASEAN doivent renforcer le partenariat public-privé pour résoudre les problèmes majeurs actuels, notamment la pénurie des sources d’approvisionnement qui fait monter en flèche les prix alimentaires, l’inflation et les prix de l’énergie, a-t-il encore indiqué.