Les pays natal : Vietnam - Laos
Southida Tanphanith (nom vietnamien Nguyen Thi Phuong Vy) - ancienne étudiante de la Faculté de politique internationale et de diplomatie, à l’Académie diplomatique du Vietnam, est d'origine vietnamienne, née et élevée au Laos. Les grands-parents et les parents de Southida Tanphanith se sont installés au Laos depuis plus d'un demi-siècle. À l'été 2008, Southida Tanphanith a eu 6 ans. Cette année-là, c'était aussi la première fois qu'elle et sa famille retournaient visiter son pays natal, le Vietnam. Depuis, chaque année lors de l'été, Southida Tanphanith retourne au Vietnam avec ses parents, explorant les destinations touristiques célèbres de son pays d’origine telles que Quang Binh, Hue, Ho Chi Minh-Ville, Ninh Binh, Da Nang, etc.
« Mes voyages m'ont laissé l'impression d'un Vietnam développé avec de nombreuses destinations touristiques et de divertissement attrayantes. Mon amour pour le Vietnam a été cultivé depuis lors. À l'âge de 18 ans, grâce aux bons résultats d’études, j'ai reçu une bourse accordée conjointement par les ministères de l’Éducation et de la Formation des deux pays pour venir étudier au Vietnam ».
Durant mes quatre années d'études au Vietnam, j'ai profité de mon temps libre pour voyager et explorer mon pays natal. Mes amis universitaires et moi avons visité de nombreux sites pittoresques tels que la citadelle impériale de Thang Long, le Temple de la littérature, la pagode Bai Dinh, Trang An, etc.
Je ne parle pas encore couramment le vietnamien, mais je ne rencontre pas beaucoup de difficultés lors de mes voyages. Les services de voyage au Vietnam sont très pratiques et abordables. Je me souviens d'une fois où j'avais préparé 500 000 dôngs pour le frais de transport, mais au final je n'ai dû payer que 200 000 dôngs.
Southida Tanphanith à Moc Chau. Photo : thoidai.com.vn |
Le voyage qui m’a le plus marqué a été le voyage à Moc Chau avec un professeur vietnamien. J'ai vécu le parcours de plus de 20 km de cols en moto, même si c'était assez effrayant mais très amusant.
J'ai pu voir les ruisseaux, les champs en terrasses et déguster une fondue d'esturgeon dans un restaurant à flanc de montagne. Je me sens également chaleureuse lorsque les gens de Moc Chau s’occupent de nous et nous indiquent des directions lorsque nous sommes perdus.
Plus je vis au Vietnam, plus je ressens clairement le lien profond entre moi et la culture et le peuple vietnamiens.
Après avoir obtenu mon diplôme, je chercherai des opportunités de vivre et de travailler au Vietnam pour mieux comprendre le pays d'où vient mon sang », a expliqué Southida Tanphanith.
J'aime la langue vietnamienne
Dès son plus jeune âge, Sengphet Phomsychanh, ancien étudiant de la Faculté de politique internationale et de diplomatie, à l’Académie diplomatique du Vietnam, a entendu son père raconter des histoires imprégnées de l'amitié des peuples vietnamien - lao. Sengphet Phomsychanh a souhaité mettre les pieds au Vietnam et apprendre le vietnamien comme deuxième langue. À l'âge de 15 ans, le rêve de Sengphet Phomsychanh est devenu réalité lorsqu'il a remporté une bourse d'études secondaires au lycée Tran Quoc Tuan.
Selon Sengphet Phomsychanh, lorsqu'il a appris le vietnamien pour la première fois, il a rencontré de nombreuses difficultés car le laotien et le vietnamien ont une écriture, une prononciation et une ponctuation complètement différentes, etc. Il a longuement étudié pour pouvoir prononcer correctement en vietnamien.
Sengphet Phomsychanh est diplômé de l'Académie diplomatique du Vietnam en juillet 2024. Photo : thoidai.com.vn |
"J'ai amélioré mes compétences orales en écoutant et en chantant de nombreuses chansons vietnamiennes. À l'université, j'avais un groupe d'amis vietnamiens et nous interagissions et nous confiions souvent les uns aux autres. Avant, je ne pouvais pas prononcer des mots comme "thỏa thuận" ou " rèn luyện " correctement, mais après avoir reçu les commentaires, je m'en suis souvenu et je n'ai plus jamais fait les mêmes erreurs. L’apprentissage de la langue vietnamienne est vraiment facile, beaucoup plus facile et intéressant grâce à l'aide d'amis vietnamiens.
Grâce à mes bonnes capacités de communication, j'ai l'opportunité de découvrir en profondeur la culture et les festivals vietnamiens, et en même temps de faire connaitre la culture laotienne aux Vietnamiens.
L'année dernière, à l'occasion du Nouvel An lunaire, l'Académie diplomatique a organisé un concours de cuisine de plats traditionnels du Laos et du Vietnam. J'ai eu l'honneur de représenter les étudiants laotiens pour présenter la cuisine de mon pays aux professeurs et aux étudiants vietnamiens.
Ces souvenirs m'ont aidé à ressentir clairement le lien entre les deux cultures, et en même temps à me motiver davantage à améliorer ma langue vietnamienne », a confié Sengphet Phomsychanh.
Manger des plats vietnamiens dans un repas laotien
Ketsana Keobounmee, chef du groupe des étudiants laotiens à l'Académie diplomatique, étudie au Vietnam depuis 2017. En conséquence, Ketsana Keobounmee a eu l'occasion de déguster de nombreuses spécialités locales et est progressivement tombée amoureuse de la cuisine vietnamienne.
"Le plat vietnamien qui m'impressionne le plus est le bun cha (vermicelles de riz au porc grillé), non seulement en raison de son goût délicieux mais aussi parce qu'il est associé à mon professeur vietnamien préféré. La première fois que j'ai mangé du bun cha, c'était chez lui, le premier été où j’étais au Vietnam.
Même si de nombreuses années ont passé, je me souviens encore d'avoir découvert les ingrédients nécessaires à la prépation du bun cha, notamment le porc, la sauce de poisson, le sucre, les oignons séchés, le piment, le citron, les crudités, etc.
À mon avis, "l'âme" de ce plat est la sauce, si la sauce est bonne, la saveur sera excellente, a déclaré Ketsana Keobounmee.
Ketsana Keobounmee lors de son voyage à Hoi An, Quang Nam. Photo : thoidai.com.vn |
Ketsana Keobounmee a déclaré qu'il préparait personnellement de nombreux plats vietnamiens pour ses amis laotiens dans le dortoir. « Les ingrédients des repas que je prépare sont achetés directement au marché local près de l'école car les prix des denrées alimentaires sont bon marché et tous les ingrédients nécessaires peuvent être trouvés.
Le plat que je prépare et cuisine le mieux est le poulet aux champignons. Après avoir dégusté ce plat une fois à la cafétéria de l'école et été très impressionné par son goût, j'ai demandé aux dames de la cuisine de me montrer comment le préparer.
À mon retour au Laos, je conserverai l’habitude de préparer des plats vietnamiens dans ma vie quotidienne. Ce sera aussi pour moi une manière d'apaiser ma nostalgie de la terre à laquelle j'ai été attaché tout au long de mes années de lycéen et d'étudiant, a déclaré Ketsana Keobounmee.