Les États-Unis à eux seuls ont subi 1 700 milliards d'USD de pertes, soit 39% des pertes mondiales depuis 1970. Néanmoins, les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement subissaient un coût "disproportionné" par rapport à la taille de leur économie, a noté l'agence onusienne, basée à Genève, en Suisse.
"Les communautés les plus vulnérables sont malheureusement les plus touchées par les aléas météorologiques, climatiques et hydrique", a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, cité dans un communiqué.
L'OMM a publié ces nouvelles conclusions à l'occasion de la session quadriennale du Congrès météorologique mondial, qui s'est ouvert lundi par un dialogue de haut niveau sur l'accélération et l'intensification des mesures visant à faire en sorte que tous les habitants de la planète bénéficient de services d'alerte précoce d'ici à la fin de 2027.
L'OMM a compilé ces données dans le cadre d'une mise à jour de son atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydriques extrêmes.