Outre l'IDE, les activités de fusion-acquisition demeurent efficientes, grâce à l'entrée en vigueur de la Loi sur le commerce immobilier mi-2015 qui permet aux entreprises de vendre, d'acheter et d'aliéner plus facilement leurs projets.
Selon une enquête réalisée par la sarl Jones Lang LaSalle Vietnam (JLL), organe de gestion et de consultation dans l'immobilier, les activités de fusion-acquisition attirent les investisseurs japonais.
La JLL a indiqué que le Vietnam est jugé plus attrayant que les autres pays d'Asie du Sud-Est car son économie et le marché immobilier s'améliorent. Donc, les investisseurs étrangers continuent de sonder les opportunités de coopération dans les grandes villes du pays. Quant aux investisseurs vietnamiens, ils rencontreront des difficultés en effectuant des activités de fusion-acquisition si la banque resserre leurs crédits.
La JLL a cité des exemples d'activités de fusion-acquisition, notamment le projet du complexe d’appartements et de bureaux à l'arrondissement No1 de Hô Chi Minh-Ville entre le groupe Kumho Industrial Company Limited et la compagnie Mapletree Investments Pte Ltd de Singapour, d'un montant de plus de 200 millions de dollars, et un autre dans l'arrondissement No2 entre Frasers Centrepoint Limited et le Groupe An Duong Thao Diên.
À Hanoi, la compagnie singapourienne Keppel Land a aliéné 70% des ses actions, d'une valeur totale de 22,4 millions de dollars, au groupe BRG dans un projet d’appartements et de villas.
À Dà Nang (au Centre), les investisseurs commencent à chercher des opportunités car ils trouvent que cette localité dispose de plus d'avantages que Hanoi et Hô Chi Minh-Ville.
Selon le directeur exécutif de CBRE, Marc Townsend, les éléments les plus favorables au développement des activités de fusion-acquisition sont les bonnes infrastructures et l'assistance efficiente des autorités locales.