L’accord en question devrait éviter une frontière terrestre entre l'Irlande et l'Irlande du Nord qui risquerait de fragiliser la paix tout en protégeant le marché unique européen. Il devrait également alléger les contrôles douaniers sur les biens destinés uniquement au marché nord-irlandais et permettre à l’assemblée locale, dans des conditions exceptionnelles, de s’opposer à la transposition d’une nouvelle loi européenne.
L'accord trouvé entre Londres et l'Union européenne constitue une «décision importante», qui vise à protéger le marché intérieur européen, a estimé lundi soir le président français Emmanuel Macron.
« Je salue cette décision importante, qui préservera l'accord du Vendredi saint et protègera notre marché intérieur européen », a-t-il déclaré sur Twitter.
De son côté, le président américain Joe Biden a affirmé que l'accord représentait « une étape essentielle pour garantir que la paix et le progrès durement acquis » soient « préservés et renforcés ».
« Je sais que la population et les entreprises d'Irlande du Nord sauront profiter pleinement des opportunités économiques offertes par cette stabilité », a-t-il déclaré dans un communiqué, en ajoutant que les États-Unis se tiennent prêts à soutenir l'important potentiel économique de la région.
Plus tôt, John Kirby, un porte-parole de la Maison-Blanche, avait lui aussi applaudi l'accord, jugeant qu'il permettrait d'améliorer la prospérité de l'Union européenne comme du Royaume-Uni.