Ce colloque a été organisé par l’Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA au Vietnam (UNAIDS) et le Centre d’assistance des initiatives pour le développement communautaire (SCDI).
Lors de son discours, Nguyên Thi Kim Thuy, vice-présidente de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, a déclaré que la reconnaissance, le respect, la protection et la garantie des droits de l’homme et des droits des citoyens en général était un point de vue constant du Parti et de l’État du Vietnam.
Le Vietnam a adhéré au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD), à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et à la Convention relative aux droits de l’enfant (CRC), a-t-elle indiqué.
En ce qui concerne les droits des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, ces dernières années, le Vietnam a progressé pour garantir leurs droits, a-t-elle affirmé.
« Ce colloque est une bonne occasion pour les parties concernées, en particulier l’organe en charge de l’élaboration du projet de la loi sur le changement de sexes, d’échanger, d’acquérir des connaissances et de partager leurs points de vue. La partie vietnamienne pourrait obtenir des informations vraiment utiles pour l’élaboration et le perfectionnement du système juridique, des lois et des politiques, basées sur les normes internationales appropriées à son contexte socioéconomique, culturel et historique. », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, Elisa Fernandez Saenz, représentante de l’ONU Femmes au Vietnam, a déclaré apprécier hautement les efforts du ministère vietnamien de la Santé dans l’élaboration de la loi sur le changement de sexes.
Cela représente la vision des dirigeants vietnamiens, conforme aux tendances internationales, garantissant le principe de « ne laisser personne de côté » de l’Agenda 2030 pour les objectifs de développement durable, a-t-elle souligné.
Lors de cet événement, Alba Rueda, envoyée spéciale argentine pour l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et Ahbina Aher, activiste des droits des personnes transgenres en Inde, ont partagé des leçons et des expériences sur l’élaboration et la mise en œuvre de lois et de politiques liées à celles-ci.
Les représentants de la communauté transgenre ont présenté leurs points de vue et commentaires sur le projet de loi sur le changement de sexes.