Selon la Résolution n° 262/2025/QH15 approuvant le principe d'investissement du Programme national cible sur les soins de santé, la population et le développement pour la période 2026-2035, récemment certifiée par le président de l'Assemblée nationale Trân Thanh Mân, l'Assemblée nationale du Vietnam a décidé d'allouer un budget total de 88 635 milliards de dôngs pour la phase 2026-2030.
Sur ce montant, le budget central s'élève à 68 000 milliards de dôngs, dont 39 200 milliards destinés à l'investissement public et 28 800 milliards aux dépenses récurrentes. Les budgets locaux contribueront à hauteur de 20 041 milliards de dôngs, comprenant 8 492 milliards d'investissements publics et 11 549 milliards de dépenses courantes. Les autres sources de financement sont estimées à 594 milliards de dôngs. Sur la base des résultats obtenus entre 2026 et 2030, le gouvernement soumettra à l'Assemblée nationale la décision relative aux ressources financières pour la période 2031-2035.
Le programme vise globalement à garantir à l'ensemble de la population une prise en charge sanitaire de base, une prévention précoce des maladies dès le niveau local, afin de réduire la morbidité. Il ambitionne également d'augmenter le taux de natalité, de tendre vers un équilibre du rapport de masculinité à la naissance, de s'adapter au vieillissement démographique et d'améliorer la qualité de la population, tout en renforçant la protection des groupes vulnérables. L'objectif est, à terme, d'élever la santé physique et mentale, l'espérance de vie et la qualité de vie des Vietnamiens, contribuant à l'édification d'un Vietnam en bonne santé.
L'objectif spécifique est de contribuer à l'atteinte d'un taux de 90 % des communes, quartiers et zones spéciales satisfaisant aux critères nationaux applicables aux services de santé communaux d'ici 2030, puis de 95 % à l'horizon 2035. Le programme prévoit également la généralisation des dossiers de santé électroniques et du suivi sanitaire tout au long de la vie dès 2030. À la même échéance, 100 % des centres provinciaux de contrôle des maladies devront être en mesure de réaliser les analyses requises pour les maladies infectieuses dangereuses, la qualité de l'eau potable et l'hygiène scolaire, tandis que l'ensemble des centres de santé de base assureront la prévention et la prise en charge de certaines maladies non transmissibles. Le taux de retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans devra, quant à lui, reculer sous les 15 % en 2030 et sous les 13 % en 2035.
La résolution définit par ailleurs des mécanismes et politiques spécifiques afin d'assurer une mise en œuvre souple et efficace du programme, notamment en matière de répartition et d'ajustement des ressources budgétaires, conformément aux principes fixés par le Premier ministre.