Ces travaux, qui devraient coûter 20,3 milliards de dôngs, comprennent le renforcement du système de fondation, des culées et des piles ; la réparation du système de plancher, de la charpente en bois et du toit ; la rénovation système électrique et la numérisation des reliques à l’aide de la technologie 3D pour les travaux d’archivage et de restauration.
Tous les préparatifs ont été étudiés, revus et approuvés par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le Département du patrimoine culturel, le Département provincial de la culture, des sports et du tourisme de Quang Nam, le Département provincial de la construction, le Bureau de l’UNESCO à Hanoï, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Administration générale japonaise de la culture avant de soumettre les dossiers des travaux aux agences compétentes pour évaluation et approbation.
Les travaux de restauration devraient s’achever d’ici la fin de l’année prochaine.
La pagode a été construite à l’origine par des commerçants japonais au 17e siècle.
Ce n’est qu’en 1653 qu’une structure au toit de tuiles a été érigée, reliée aux balustrades nord et faisant saillie entre le pont, c’est pourquoi les habitants l’appellent souvent la pagode Câu (pagode du pont).
Bien qu’il s’agisse d’une pagode, elle n’est pas destinée à l’adoration de Bouddha comme les autres pagodes du Vietnam, mais d’un esprit qui protège et apporte le bonheur aux populations locales.
La pagode a déjà été rénovée plusieurs fois par le passé.